L’Edito du Rezo
Une fin d’année paisible, souhaite Ariel,
Au son des balles, joyeux concert mortel.
Les bandits en chœur, mélodie macabre,
Noël en Haïti, en 2023, une symphonie funèbre.
Une fin d’année paisible, souhaite Ariel,
Au son des balles, orchestre criminel.
Les bandits jouent leur concert macabre,
Noël en Haïti, en 2023, devient une farce diabolique.
Une fin d’année paisible, souhaite Ariel,
Mais le son des balles, un sinistre carrousel.
Noël 2023 en Haïti, en notes de déraison,
La musique lugubre, triste célébration.
Une fin d’année paisible, souhaite Ariel,
Au son des balles, des bandits, un air cruel.
Noël en symphonie, la rue en désaccord,
Ariel compose, mais le concert sonne discorde
Le passage au nouvel an est traditionnellement marqué par une vision d’espoir, une opportunité de renouveau tant sur le plan personnel que collectif. Cependant, en Haïti, cette transition 31 décembre 2023-1er janvier 2024, est enveloppée d’un voile d’incertitude, soulignant les défis persistants auxquels le pays est confronté depuis l’ère Tèt Kale/PHTK 2011-2023. Alors que d’autres nations planifient un nouveau départ avec des dirigeants visionnaires, la nation haïtienne se trouve à un carrefour critique, dirigée par Dr Ariel Henry, un Premier ministre extrait des maux, dont les mots et actions suscitent des inquiétudes quant à l’avenir de ses concitoyens.
La symbolique du 1er janvier, jour où les premiers dirigeants haïtiens patriotiques et respectueux des valeurs humaines ont scellé un contrat social en 1804, acquiert une dimension particulière dans le contexte actuel avec le passé conjugué au présent. C’est une date chargée d’histoire, où les héros patriotes ont libéré le peuple haïtien de l’esclavage, faisant émerger une nation fière, libre et indépendante. Cependant, deux siècles plus tard, les citoyens se retrouvent à témoigner d’un leadership défaillant, mettant en péril l’héritage de leurs ancêtres.
La célébration du Nouvel An devient une tragi-comédie alors que des dignitaires s’alignent pour saluer Ariel Henry, dont la gestion du pays tout au long de l’année ne se limite qu’à la prolifération de ‘territoires perdus’. L’absence de préparation sérieuse pour cette transition qui tarde à prendre forme, souligne une déconnexion alarmante entre les aspirations du peuple haïtien et les actions de ses dirigeants disposés à se plier au moindre caprice du commandeur.
La triste réalité de cette situation est exacerbée par la quête désespérée d’aide internationale conditionnée, marquant un contraste frappant avec les 220 ans d’indépendance. Les ‘dirigeants’ haïtiens, dans un acte déconcertant, sollicitent l’assistance des Kenyans, jetant une ombre sur la fierté nationale. Cette situation complexe, orchestrée par des ‘fils dénaturés’ d’Haïti, dont Ariel Henry, menace de plonger le pays dans une autre année tumultueuse, où la résilience du peuple haïtien sera mise à dure épreuve.
Alors que le Premier ministre de facto Ariel Henry continue avec ses « soulouqueries » de mettre à l’épreuve la résilience du peuple haïtien, il est essentiel de se rappeler les mots inspirants de Nelson Mandela : ‘Il semble toujours impossible jusqu’à ce qu’on le fasse.’ Haïti, forgée dans le feu de la lutte pour la liberté, porte en elle la capacité de surmonter les défis actuels et de s’élever vers un avenir plus prometteur
En fin, le Nouvel An en Haïti s’annonce comme un chapitre incertain de son histoire, où la nécessité d’un leadership véritablement patriote et visionnaire devient impérative pour redonner espoir à la nation conformément à l’idéal dessalinien et à la vision des pères fondateurs, symbolisée par le 1er janvier 1804. Plus que jamais, cela nécessite aujourd’hui une renaissance, une réaffirmation de l’indépendance et de la dignité nationale afin de délimiter les frontières de la résilience. C’est trop, c’en est trop !
