Le rapport indique que « les barrages routiers de la police, censés renforcer la sécurité par des contrôles aléatoires, sont devenus des « postes de péage de la corruption » où le butin est partagé jusqu’aux plus hauts échelons de la hiérarchie ».
Les Principales Conclusions du Rapport
- La corruption, le népotisme, le copinage et le favoritisme entravent les processus de promotion, de déploiement, de transfert, de recrutement et d’émission de fournitures, avec un leadership supérieur du SNP et du Service national de la jeunesse « déconnecté » des réalités quotidiennes des officiers subalternes.
- Les barrages routiers de la police, censés renforcer la sécurité par des contrôles aléatoires, sont devenus des « postes de péage de la corruption » où le butin est partagé jusqu’aux plus hauts échelons de la hiérarchie.
- Le rapport préconise l’utilisation de la technologie pour la détection des infractions routières et suggère la suppression des barrages routiers de la police, les remplaçant par des unités de patrouille mobiles.
- La népotisme crée des défis de commandement lorsque des membres de la famille servent à la même station, transformant certaines stations en affaires familiales.
- La tâche recommande une vérification indépendante pour tous les officiers du rang de Surintendant principal de police (SSPP) et plus.
- Les recrutements opaques entraînent un déclin des normes de professionnalisme, et le rapport propose une modernisation de l’équipement des services et une consolidation de la fourniture de carburant.
- Les déploiements opérationnels excessifs sont critiqués, et le rapport suggère la formulation de règlements limitant les déploiements à six mois.
- Les conflits entre la Commission nationale de la police et le leadership de la police entravent la gestion, et le rapport appelle à une sortie négociée pour le commissaire actuel de la Commission.
- La fusion de 2018 entre le KPS et le Service de police administratif a créé des rivalités et augmenté la criminalité, suggérant une restructuration du commandement et du personnel.
- La désignation des officiers de la NPS sans affiliation spécifique et le déploiement dans l’un des trois services sont préconisés.
Le rapport révèle des pratiques de corruption endémique au sommet du leadership de la police, où les officiers juniors déboursent jusqu’à 600 000 shillings pour obtenir des postes dans le Service national de police (NPS), facilitant la criminalité contre rémunération.
Le récent rapport de la Taskforce nationale sur les réformes de la police, présidée par l’ancien juge en chef David Maraga, a identifié des problèmes majeurs dans le secteur de la sécurité.
La corruption généralisée, le népotisme, le copinage et le favoritisme affectent les processus de promotion, de déploiement, de transferts, de recrutement et de distribution de fournitures, avec un leadership supérieur du NPS et du National Youth Service « déconnecté » des réalités quotidiennes des officiers subalternes.
Les barrages routiers de la police, censés améliorer la sécurité par des contrôles aléatoires, sont devenus des « stations de péage de la corruption », où le butin collecté remonte jusqu’aux plus hauts niveaux de la hiérarchie de la police.
La Taskforce préconise l’utilisation de la technologie pour la détection des infractions au code de la route, des amendes sans numéraire, et la suppression des barrages routiers de la police au profit d’unités de patrouille mobiles.
Le népotisme crée parfois des défis de commandement lorsque des membres de la même famille servent dans la même station, transformant certaines postes de travail en affaires familiales.
Le recrutement manque de transparence et de responsabilité, entraînant des lacunes de compétence dans le service. La Taskforce recommande une nouvelle vérification indépendante pour les officiers de rang de Surintendant Principal de Police (SSPP) et supérieur.
Les officiers juniors déployés dans des zones marginalisées se sentent parfois oubliés, démoralisés par des affectations prolongées. Le rapport propose des règlements limitant les déploiements opérationnels à six mois.
Des conflits constants entre la Commission du Service de police national et le leadership de la NPS ont conduit la Taskforce à recommander une sortie négociée pour le commissaire actuel de la NPSC.
La fusion des services constitutifs de la NPS en 2018 a entraîné des tensions entre la KPS et l’APS. La Taskforce préconise une restructuration du commandement et du personnel de la NPS, maintenant la distinction entre la Kenya Police Service, l’Administrative Police Service et le Kenya Prison Service uniquement jusqu’au niveau de l’inspection de la NPS.
source : Report by Maraga team exposes rampant bribery in police service | Nation



