Novembre 2012 – Haïti (Flashback)
Les organisations de défense des droits humains, la Solidarite Fanm Ayisyèn SOFA et le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), ont été informées avec consternation du viol accompagné d’agressions physiques perpétrés le 26 novembre 2012 sur la jeune femme Maylielore par Me Josué PIERRE-LOUIS, un haut fonctionnaire de l’État haïtien, désigné par Michel Martelly, Tèt Kale 1, pour représenter le Pouvoir Exécutif au sein du Conseil Électoral Provisoire mort-né.
La victime, travaillant comme consultante au Ministère de l’Intérieur et des Collectivités Territoriales, était détachée comme assistante auprès du Dr Josué PIERRE-LOUIS, son supérieur hiérarchique. Après une journée de travail, détaille le rapport de RNDDH, PIERRE-LOUIS a proposé de raccompagner Maylielore et l’a conduite chez lui à Tabarre sous prétexte de télécharger des programmes sur un téléphone récemment acquis. Les événements ont pris un tournant sombre lorsqu’il l’a forcée dans une chambre à coucher, l’a agressée physiquement, et l’a violée, malgré ses protestations.
Malgré ces allégations, Pierre-Louis, protégé du « chef de gang » Michel Martelly, a continué à occuper des postes de pouvoir, devenant même Secrétaire Général du Palais National et homme fort du gouvernement de doublure de Ariel Henry-Emmelie prophète Milcé.
Novembre 2023 – France
Un Sénateur français arrêté sous des accusations d’abus sexuel présumé sur une Députée.
Un autre scandale secoue actuellement la France alors que Joël Guerriau, sénateur français et banquier de profession, est arrêté à Paris sous l’accusation d’avoir drogué une députée dans le but présumé de commettre une agression sexuelle. Les faits se sont déroulés dans la nuit de mercredi, et la victime a déposé une plainte, selon les informations confirmées par le parquet de la capitale française.
Guerriau, membre du groupe Les Indépendants (centre droit) et occupant des postes éminents au sein du Sénat, est désormais au centre d’une affaire mettant en lumière les défis persistants liés à la violence sexuelle au sein des institutions politiques en France.
La comparaison avec l’affaire haïtienne de 2012 souligne impérativement la nécessité d’une surveillance renforcée et de mesures tangibles visant à prévenir de tels incidents tout en assurant la responsabilisation des individus impliqués, indépendamment de leur position sociale. Cependant, en Haïti, la norme semble être l’exception, soulignant ainsi une réalité déconcertante avec les « bandi legal » installés aisément au pouvoir au mépris des lois de la République.
sources : CP_Viol.pdf (rnddh.org)


