L’inspecteur général de la police (IG), Japheth Koome, a admis que les services de la police nationale au Kenya sont gangrenés par la corruption.
Dimanche 12 novembre 2023 ((rezonodwes.com))–L’inspecteur général Japheth Koome, charge de superviser le déploiement des troupes kenyanes en Haiti à la demande et à la grande satisfaction du chef du gouvernement de doublure, Dr Ariel Henry, et de son chef de la police, Frantz Elbe, a reconnu publiquement l’existence de la corruption généralisée au sein des services de la police nationale kenyane.
« Je ne peux pas mentir. La corruption est présente dans la police. Ce problème s’appelle les retours : les officiers subalternes collectent de l’argent et l’apportent au caporal, au commandant de base, à l’OCPD et même au commandant du comté », a déclaré Koome, comme l’a rapporté le journal The Nation.
L’IG a insisté sur la nécessité pour les services de police de prendre position contre la corruption, déclarant que « trop c’est trop ».
Le chef de la police a révél é qu’il savait que la corruption existait dans ses rangs, ajoutant que cela s’appelait des retours. Koome a expliqué qu’il comprenait comment cela fonctionnait, illustrant le fait que les officiers subalternes collectaient de l’argent et l’apportaient à leurs commandants.
L’expérience de Koome avec des officiers corrompus
L’IG a également déclaré qu’il avait fait l’expérience de la corruption au sein du service, ajoutant que des officiers subalternes venaient dans son bureau pour lui donner le produit de la collecte d’argent.
Koome a déclaré qu’il avait refusé d’accepter l’argent, ajoutant qu’il était temps que la police se défende.
Il a souligné qu’il était temps de mettre fin à la corruption au sein des services de police.
« Certains sont même venus à mon bureau pour essayer de me donner quelque chose, mais j’ai refusé. Nous devons mettre fin à cela. Chers collègues, il arrive un moment où nous disons que trop c’est trop », a ajouté M. Koome.
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