L’ONU dénonce l’assaut d’Israël sur Gaza et appelle à mettre fin aux pertes de vies
António Guterres, secrétaire général de l’ONU, appelle à mettre fin au cycle de violence en cours au Moyen-Orient. Il insiste sur la nécessité de répondre aux besoins de sécurité légitimes d’Israël et aux aspirations nationales des Palestiniens pour parvenir à une paix durable. Actuellement, le conflit a déjà fait plus de 1 200 victimes, tant parmi les militaires que les civils des deux côtés, avec des milliers de blessés à Gaza et en Israël.
L’ONU condamne fermement l’attaque palestinienne, exhortant Hamas à libérer les 150 otages détenus par l’organisation. Cependant, l’ONU critique également la décision d’Israël de priver Gaza d’eau, d’électricité et de carburant tant que les otages ne seront pas relâchés. L’ONU rappelle que le siège total d’Israël sur la bande de Gaza est contraire au droit international. Volker Türk, Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, souligne que les sièges qui mettent en danger la vie des civils en les privant de biens essentiels sont interdits par le droit international humanitaire. Il précise que toute restriction de la liberté de mouvement des personnes et des biens dans le cadre d’un siège doit être justifiée par des nécessités militaires, sinon, cela équivaut à une punition collective.
L’ONU lance un appel pressant à tous les États ayant de l’influence pour désamorcer cette situation explosive, qui entraîne des pertes de vies humaines et d’indicibles souffrances. Il rappelle que le droit international humanitaire et le droit international des droits de l’homme doivent être respectés.
Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) signale que plus de 180 000 personnes ont été déplacées à l’intérieur de la bande de Gaza depuis le début de l’attaque d’Hamas contre Israël. La majorité de ces déplacés trouve refuge dans les écoles de l’Unrwa.
Pendant ce temps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle à l’ouverture d’un corridor humanitaire à l’intérieur et à l’extérieur de la bande de Gaza pour permettre l’acheminement de fournitures médicales essentielles. La fin de la violence est impérative, et un corridor humanitaire est nécessaire pour atteindre les personnes avec ces fournitures médicales vitales.