La nomination des membres du nouveau Conseil d’administration de la Banque de la République d’Haïti (BRH) par le Premier ministre de facto, le Dr Ariel Henry sans l’adhésion du Haut conseil de la transition (HCT) est la preuve que Mirlande Manigat et ses autres collaborateurs ne sont considérés que comme de « vielles sandales », estime la secrétaire générale de la plateforme INITE. Il est urgent de rectifier le tir, appelle l’ancienne ministre à la Condition féminine, Marie Denise Claude.
« La présidente du Haut conseil de la transition (HCT), Mirlande Hyppolite Manigat mérite du respect », réagit vendredi sur les ondes de radio Kiskeya, la dirigeante de INITE, Marie Denise Claude, à la décision d’écarter le HCT des consultations visant à nommer le nouveau Conseil d’administration de la BRH.
« On n’a pas le droit de faire ça à Mirlande Manigat ni aux autres qui se sont sacrifiés au service du pays. Il est inconcevable de les traiter comme de vieilles sandales. Je m’adresse au Premier ministre, Ariel Henry, j’exhorte le pouvoir à ne pas s’aventurer dans cette voie pour ne pas provoquer une autre crise », a réagi l’ancienne ministre à la Condition féminine, piquée au vif.
L’ancienne candidate malheureuse à la présidence de 2011, Mirlande Manigat, a signifié son désaccord au Premier ministre de facto, a applaudi la dirigeante de INITE, signataire de l’Accord Tonton Nwèl 2020, devant arriver à expiration le 7 février 2024. Mme Claude veut par contre prôner une meilleure harmonie au sommet du pouvoir.
Le HCT, conçu à titre consultatif, semble être absent dans l’agenda du gouvernement de facto.
À l’occasion d’un point de presse tenu au terme d’un Conseil des ministres spécial le 4 octobre dernier au Palais national, la Constitutionnaliste qui évite de se prononcer sur le conflit de la Rivière Massacre, a fait valoir sa position sur le traitement accordé au HCT.
Elle a rappelé au Chef du gouvernement que la structure ne dispose pas d’un local adéquat pour mener à bien sa mission.
Hervé Noel
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