En Haïti, c’est le seul pays de la région des Caraïbes où l’on peut constater un chef de la police qui outrepasse les lois de la République et la Constitution du pays. C’est une situation unique…
Samedi 14 octobre 2023 ((rezonodwes.com)) –Lors de sa visite officielle en Haïti, le Sous-Secrétaire général de l’ONU pour les affaires politiques, M. Miroslav Jenca, s’est rendu au Quartier Général de la Police Nationale d’Haïti le samedi 14 octobre 2023, avons-nous appris.
Selon un tweet de BINUH, l’objectif de cette visite était de « s’enquérir de la situation sécuritaire » du pays où les gangs fédérés et rivaux commettent depuis plus de deux ans sous le règne du monarque Ariel Henry, soutenu par l’international, autant d’atrocités que le mouvement islamiste Hamas au Proche-Orient.
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Le directeur général intérimaire, Frantz Elbé, n’ayant pas de Parlement pour défendre ses arguments, à la différence du Kenya qui peut ratifier tout accord ou convention internationale, a « donné son accord verbal pour le déploiement d’une autre force d’occupation armée sur le territoire national« , a critiqué le dirigeant de l’Organisation des Droits de l’Homme de la Nouvelle-Angleterre (NEHRO), basé aux États-Unis.
« Franz Elbé a réitéré la nécessité de déployer en Haïti, la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS), en lien avec la résolution 2699 du Conseil de Sécurité de l’ONU« , a déclaré Mme Isabella Salvador de la BINUH, exprimant sa satisfaction. Cette résolution, votée pour le déploiement de troupes non-onusiennes, décharge ainsi les Nations-Unies de toute responsabilité ultérieure.
Cependant, selon le Dr. Josué Renaud de l’organisation des droits humains NEHRO, « dans n’importe quel pays qui est gouverné et administré, un leader incapable de s’acquitter de ses responsabilités démissionnerait tout simplement pour laisser la place à des individus compétents. » Il a également souligné que « c’est le cas de M. Elbéd ont la gestion a lamentablement échoué et, d’autant plus, est accusé d’avoir des liens avec le chef de gang Kraze Baryè, Vitelhomme Innocent« .
Renaud a souligné que le Dr. Ariel Henry, Premier ministre de facto, ne possède aucune prérogative constitutionnelle pour solliciter et obtenir le déploiement de troupes étrangères en Haïti. Il a ajouté que cette démarche constitue une violation manifeste de la Constitution haïtienne, qui reconnaît l’existence de deux forces armées dans le pays.


