Kenya | Le Parlement doit examiner la demande de mission en Haïti la semaine prochaine, annonce samedi le ministre de l’Intérieur

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Ariel Henry, en s’éloignant considérablement des idéaux de Dessalines, le renie encore une fois le 17 octobre. En cette occasion, quel sera donc son discours, lui qui, selon les déplacés de Carrefour Feuilles, est accusé d’avoir créé les conditions propices à la montée en puissance des gangs et d’avoir facilité, sous des prétextes trompeurs, une nouvelle occupation du territoire national, tout en l’absence d’un mandat légitime pour de telles actions. « Nous sommes un peuple et nous représentons une race », affirmait l’Empereur Dessalines.

Samedi 14 octobre 2023 ((rezonodwes.com))– Le ministre de l’Intérieur du Kenya, Kithure Kindiki, a annoncé samedi que la demande de déploiement de 1 000 policiers en Haiti, sera soumise au Parlement la semaine prochaine pour approbation sans toutefois préciser la date exacte.

Il a souligné que le gouvernement ne prendra pas de raccourcis pour déployer les policiers kényans en Haïti, comme demandé par le Conseil de sécurité des Nations unies. Cependant, un leader des droits humains interrogé par Rezo Nòdwès s’interroge sur la non préoccupation du ministre de l’Intérieur quant au caractère illégitime et autoritaire du gouvernement haïtien qui a formulé la demande, sans approbation d’autres autorités en Haïti.

« Le Conseil de sécurité nationale présidé par le président William Ruto s’est réuni hier (vendredi) et a approuvé la demande de déploiement en vue de sa soumission au Parlement la semaine prochaine, conformément à l’article 240 de la Constitution », a-t-il déclaré.

Kindiki a assuré aux Kényans que les députés délibéreront sur la demande et prendront la meilleure décision dans l’intérêt national. Il a également affirmé que le déploiement ne compromettrait en aucun cas la capacité des forces de sécurité du Kenya à garantir la sécurité du pays.

La mission en Haïti est en réponse à la résolution du Conseil de sécurité des Nations unies du 2 octobre 2023, qui autorise le déploiement d’une force de sécurité internationale en Haïti, dirigée par le Kenya. Le pays prévoit d’envoyer plus de 1 000 policiers pour lutter contre les gangs dans ce pays des Caraïbes qui n’est « ni dirigé ni administré » et livré aux gangs par le régime Tèt Kale-PHTK et alliés SDP-Fusion-Inite-RDNH.

Déjà, un premier groupe d’environ 200 policiers a commencé un entraînement intensif en prévision de cette mission, que de nombreux experts estiment dangereuse. Ils ont entamé leur formation le 10 octobre 2023 à Nandi Hills, avant de se rendre à Magadi, Isiolo, Kitui, puis à Embakasi avant le déploiement.

Cependant, une cour de Nairobi a temporairement suspendu le déploiement prévu des policiers en Haïti. Le leader du parti Third Way Alliance, Ekuru Aukot, a intenté un procès contre le président William Ruto et son administration pour bloquer la mission de maintien de la paix qui prévoit le déploiement d’au moins 1 000 policiers dans ce pays en proie à la violence des gangs.

Samedi, le président a confirmé au pays que le gouvernement était prêt à déployer les policiers pour la mission en Haïti, sous réserve de l’approbation parlementaire. Il a tenu à dissiper les craintes quant au caractère dangereux de la mission, soulignant que la participation du Kenya contribue à son rôle de pilier reconnu dans le maintien de la paix internationale.

« Notre proposition de valeur pour cette mission est un impressionnant bilan de participation aux opérations de maintien de la paix dans le monde entier, soit 46 missions au total depuis notre indépendance », a déclaré le président. « Dans cette optique, nous sommes en consultations avec de nombreux acteurs à travers le monde pour veiller à ce que nous ne mettions pas la mission en danger. Sur la base de ces consultations, toutes les mesures seront prises pour préparer et équiper notre contingent en vue du succès. »

Le président Ruto qui devait partir samedi en visite officielle de trois jours en Chine, a également souligné que la mission contribuerait à l’amélioration et au renforcement des compétences et de l’expérience des forces kényanes en matière de sécurité. Il a exhorté tous les Kényans à soutenir leur service national de police dans l’accomplissement de ce noble devoir, en tant que membre responsable de la communauté internationale.

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