Mise en garde du Département d’État américain concernant les voyages dans des régions à risque, y compris Haïti et Gaza

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Malgré leur promenade à Washington, où Frantz Elbe, le directeur général a.i. de la PNH, et Emmelie Prophète, la super-ministre d’un gouvernement illégitime et inconstitutionnel, ont été présentés comme des interlocuteurs ‘fiables’, Haïti reste un pays « indésirable » aux yeux de leurs tuteurs. À Gaza et à Port-au-Prince, la situation demeure similaire, avec un nombre alarmant de décès et de crimes odieux qui sont enregistrés, le tout dans un silence complice des autorités et de leurs alliés, selon de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme.

Haïti est l’unique pays de la région à figurer sur cette liste, malgré le renouvellement répété du « mandat » de son Premier ministre, à travers des accords entre copains-coquins, sans que des améliorations significatives de la situation sécuritaire du pays aient été observées depuis plus de deux ans.

Samedi 14 octobre 2023 ((rezonodwes.com))–Les conflits mondiaux et les crises climatiques, qu’il s’agisse de coups d’État en Afrique ou de tremblements de terre et d’inondations dans des pays sujets aux catastrophes, et ou l’impunité des gangs en Haïti dénoncés de connivence avec des officiels en poste, ont affecté les schémas de voyages internationaux ces derniers mois.

Cependant, selon l’Organisation mondiale du tourisme, les arrivées de touristes internationaux pourraient atteindre de 80% à 95% des niveaux d’avant la pandémie en 2023. Néanmoins, certains endroits nécessitent plus de prudence que d’autres.

Le Département d’État américain émet des niveaux d’avis de voyage pour plus de 200 pays dans le monde, les mettant à jour en continu en fonction de divers indicateurs de risque tels que la santé, le terrorisme et les troubles civils. Les niveaux d’avis de voyage vont de 1, ce qui signifie prendre des précautions normales, à 4, ce qui signifie ne pas s’y rendre.

Environ 10% des pays incluant Haiti, soit 20 au total, ont un avis de niveau 4 : « Ne pas voyager » en date du 10 octobre. Dans les pays de niveau 4, le gouvernement américain peut avoir une « capacité très limitée » à intervenir si la sécurité des voyageurs est en danger. La criminalité, les troubles civils, les enlèvements et le terrorisme sont des facteurs de risque courants associés aux pays de niveau 4.

Au cours des deux derniers mois, le Département d’État a mis à jour les avis de niveau 4 pour la Russie, ainsi que pour Gaza et certains États du Mexique. En août, le Niger a été ajouté à la liste « Ne pas voyager » après avoir été précédemment classé de niveau 3. Les facteurs de risque pour l’Ukraine sont liés à l’invasion russe en cours, tandis que l’ambassade américaine au Niger a récemment suspendu les services de routine en réponse aux conflits dans la région.

Voici les régions principales que le gouvernement américain déconseille de visiter actuellement, par ordre alphabétique :

  • Afghanistan
  • Bélarus
  • Burkina Faso
  • République centrafricaine
  • Myanmar (anciennement Birmanie)
  • Gaza
  • Haïti
  • Iran
  • Irak
  • Libye
  • Mali
  • Mexique
  • Niger
  • Corée du Nord
  • Russie
  • Somalie
  • Soudan du Sud
  • Soudan
  • Syrie
  • Ukraine
  • Venezuela
  • Yémen

D’autres pays sont également surveillés de près, avec des niveaux d’avis de voyage pouvant changer en fonction de divers facteurs, notamment l’aggravation des troubles civils, les politiques affectant les droits de l’homme ou un risque accru d’arrestation illégale. La Chine, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Guinée-Bissau, le Tchad, le Pérou et d’autres pays figurent parmi ceux nécessitant une attention particulière.

Haïti, « pays qui n’est ni dirigé ni administré » depuis plus de deux ans, a été classé au niveau 4 en raison d’une augmentation des risques liés à la sécurité, notamment le kidnapping et la criminalité violente.

En juillet dernier, rappelons-le, le Département d’État a ordonné à tout le personnel gouvernemental américain non essentiel de quitter l’ambassade américaine à Port-au-Prince en raison de la menace accrue d’enlèvements et de violences criminelles, ainsi que des affrontements armés entre gangs et la police. Le pays a connu une série d’attaques de gangs – planifiées – en septembre, forçant des milliers de personnes à fuir leur domicile en raison de la violence en escalade.

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