Me. Delorme | Paresse et Procrastination : Deux sœurs inséparables

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Par Me. Guirlaine DELORME, AV

Il est salutaire d’aborder des sujets d’actualité qui peuvent contribuer à l’amélioration du capital humain. Pour faire concret, un individu qui prend soin de sa carcasse intérieure se respecte et en bout de chaine, celui-ci développera des liens cordiaux avec son prochain.

Aujourd’hui, l’emphase sera placée sur la paresse et la procrastination, lesquelles ont pour mission d’obstruer le chemin qui emmène à l’épanouissement personnel.

Ce faisant, une chorégraphie d’idées rythmées sera effectuée en vue de rendre intelligible ces concepts.

Juste avant de jeter les feux de réflexions, il est de bon ton d’attribuer une définition a la paresse. Elle n’est autre que l’absence d’activités, de mobilisation d’énergie, d’effort pour s’organiser. C’est pourquoi Jules RENARD a avancé que : « La paresse : habitude prise de se reposer avant la fatigue ».

En revanche, la procrastination est le fait de remettre à demain tout ce qui peut être réalisé présentement. Christopher PARKER sans vouloir être politiquement correct disait que : « La procrastination est comme une carte de crédit : c’est très amusant jusqu’à ce que vous receviez la facture cela finit mal ».

Chers amis lecteurs, l’objectif de cette page est de vous encourager à éviter la familiarisation avec ces sœurs. A cet égard, la culture de la méthode dénommée planification doit être tutoyée puisqu’elle est une bonne conseillère. Le genre humain tombera dans les panneaux de ces vilains défauts sans le secours de cet outil.

L’amour de la zone de confort, la croyance limitante, la peur du qu’en dira-t–on, tout cela forme une batterie de racines qui nous plonge parfois dans la piscine de la paresse et de la procrastination.

La race humaine est créée pour marquer sa présence par la productivité. Oui, l’homme se sauve élégamment par le travail. De ce fait, la facilité notamment doit est pulvérisée, puisqu’elle ne tire pas vers la hauteur. Victor HUGO mentionna que : « Ainsi la paresse est mère. Elle a un fils, le vol, et une fille la faim ».

A l’heure actuelle, la jeunesse se laisse emporter par la distraction de toutes sortes au point qu’elle n’arrive pas à se servir du cerveau. Mais, hélas! Rien ne peut substituer la matière crise. Il est de première importance de faire travailler les méninges. La mauvaise utilisation des produits connectés peut entrainer la chute du raisonnement, de la logique. Pour lutter contre la paresse, il importe de susciter en vous l’esprit critique, la curiosité, le sens du débat, la recherche de la vérité, le ministère du temps libre et tant d’autres. Salvador DALI disait un jour que : « Pas de chef-d’œuvre dans la paresse ».

Il est impératif de désapprendre la paresse afin d’ouvrir les yeux sur l’apprentissage de l’action. Le paresseux est un procrastinateur. Ses projets restent et demeurent dans le tiroir de son esprit, en agaçant le carreau de son environnement avec le report systématique au lendemain des tâches à remplir. Sénèque écrivait que : « En suivant le chemin qui s’appelle plus tard, nous arrivons sur la place qui ne s’appelle jamais ».

Tout compte fait, un dessert d’actions positives et même une démission intellectuelle est constatée au niveau des jeunes. Pour l’heure, c’est le culte de la réussite facile. Le monde du grand matériel. Toutefois, pour remporter la victoire, l’obligation est faite de cravacher. Les femmes et les hommes qui ont bouleversé la planète dans le sens positif ont dû prendre l’escalier du jardin de la vie. La rapidité est tendance, certes. Cependant, il n’y a pas de roses sans épines. Il faut laisser du temps au temps. C’est la loi de la vie.

Bon courage!

Bonne lecture!

Me. Guilaine DELORME, AV

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