En Haïti, serait-ce que la très influente Ministre Emmelie Prophète Milcé exprimerait une position similaire si l’on découvrait qu’Ariel Henry recourt à des stratagèmes pour permettre à des forces étrangères d’occuper le territoire national dans le but unique de compromettre la souveraineté nationale et de faire payer aux Haïtiens leur indépendance proclamée il y a 220 ans ?
Washington, dimanche 1er octobre 2023 ((rezonodwes.com))–Le Procureur Général Merrick Garland a déclaré dans une interview diffusée dimanche qu’il démissionnerait si le Président Joe Biden lui demandait d’agir contre le favori républicain à la présidentielle, Donald Trump. Cependant, il estime qu’il ne sera pas mis dans cette position.
« Je suis sûr que cela n’arrivera pas, mais je ne ferais rien dans ce sens », a-t-il déclaré sur CBS « 60 Minutes ». « Et si nécessaire, je démissionnerais. Mais il n’y a aucune indication que quoi que ce soit de tel se produira. »
Le ministère de la Justice est au centre non seulement des inculpations contre Trump, notamment une tentative de renverser les élections de 2020 et de garder à tort des documents classifiés, mais aussi des affaires impliquant le fils de Biden, Hunter, les conséquences de l’émeute au Capitole américain et des enquêtes sur des documents classifiés trouvés dans la maison et le bureau du président. Garland a nommé trois procureurs spéciaux distincts.
Garland n’a parlé que rarement des affaires et a réitéré dimanche qu’il ne rentrerait pas dans les détails, mais a rejeté les allégations de Trump et de ses partisans selon lesquelles les affaires étaient chronométrées pour ruiner ses chances d’être élu président en 2024.
« Eh bien, ce n’est absolument pas vrai. Les procureurs du ministère de la Justice sont non partisans. Ils ne permettent pas que des considérations partisanes jouent un rôle dans leurs décisions », a déclaré Garland.
Garland a déclaré que le président n’a jamais cherché à s’immiscer dans les enquêtes, et il a rejeté les critiques des républicains selon lesquelles il était indulgent envers le fils du président, Hunter, récemment inculpé pour une infraction liée à une arme à feu après l’effondrement d’un accord de plaidoyer dans son affaire fiscale. Hunter Biden doit comparaître devant un tribunal du Delaware cette semaine.
« Nous n’avons pas une règle pour les républicains et une autre pour les démocrates. Nous n’avons pas une règle pour les ennemis et une autre pour les amis », a-t-il déclaré. « Nous n’avons qu’une seule règle ; et cette règle unique est que nous suivons les faits et la loi, et nous prenons les décisions requises par la Constitution, et nous protégeons les libertés civiles. »
Garland s’est ému en parlant de ses préoccupations concernant la violence, notamment lorsque des juges et des procureurs chargés des affaires liées à Trump ont reçu des menaces de mort.
« Les gens peuvent argumenter les uns avec les autres autant qu’ils le veulent et aussi vigoureusement qu’ils le veulent. Mais la seule chose qu’ils ne peuvent pas faire, c’est utiliser la violence et des menaces de violence pour altérer le résultat », a-t-il déclaré. « Le peuple américain doit se protéger mutuellement. Ils doivent s’assurer de se traiter mutuellement avec civilité et gentillesse, d’écouter des points de vue opposés, de débattre aussi vigoureusement qu’ils le souhaitent, mais de s’abstenir de violence et de menaces de violence. C’est la seule façon pour cette démocratie de survivre. »