Le professeur Sterlin Ulysse a perdu les élections qui se sont déroulées entre les 19 juillet et 10 août 2023 à l’Ierah-Iserss de l’Université d’État d’Haiti (Ueh). Avec toute son armada, ses offres incessantes, Prof. Ulysse a perdu lesdites élections. Il doit partir pour éviter une nouvelle crise à l’Ueh après celles d’Ethnologie et de l’Inaghei.
Doyen a.i depuis avril 2020, il ne peut depuis le 18 août dernier se résigner à partir pour avoir trop donné ou risqué en vue de remporter ces élections qu’il a malheureusement perdues. Membre en général du Décanat sortant depuis 2013, il doit montrer son esprit de dépassement quand le moment est venu de céder la place au candidat élu ou au vainqueur.
Cependant, l’ancien chef de département de sciences politiques le professeur Rhodner J. Orisma, doyen élu, avait mené d’après les étudiants (es) une campagne basée sur la volonté du changement que manifestent la plupart des électeurs/trices. Il n’a eu autour de lui qu’un ensemble de profs, étudiants/étudiantes et employés/employées qui ont voté par conviction. Ces derniers ne voient pas leurs intérêts personnels, mais un changement administratif et académique à l’Institut.
Que va faire le Rectorat avec les plus de 285 voix gagnants qui réclament l’investiture du Prof. Orisma contre 177 voix seulement du côté du perdant ? Il faut réfléchir ! Le professeur Ulysse pour dénouer le spectre de la crise a un gros mot à dire.
La méthodologie qualitative avec laquelle ils sont en train de traiter les contestations des perdants ne tient pas. C’est de la démagogie qu’ils font. Aucun résultat crédible n’en sortira pendant que la majorité des membres de l’Ierah n’espèrent que la validation des résultats définitifs des élections du 10 août écoulé et l’investiture du conseil élu incluant Dr Rhodner J. Orisma, doyen, Prof. James Pierre, VDAA, et Prof. Marc H. Renaudin, VDR.
Il ne sera jamais facile de comprendre l’aspect subjectif du vote en question à travers les entretiens individuels qu’est en train de réaliser la Commission Electorale Centrale (Cec) présidée par M. Dieuseul Prédélus, le beau-frère du candidat contestataire en la personne de Sterlin Ulysse, le doyen sortant. Les interprétations seront très contradictoires à chaque acteur interviewé en dépit du fait que ces élections représentent le haut lieu où se jouent de grands intérêts personnels.
En revanche, l’essentiel c’est de recourir à une forme de positivisme logique visant une démarche quantitative qui est simple: le recomptage des bulletins en tenant compte des mandats et bulletins annulés le jour du scrutin même selon un observateur. C’est à celà que fait référence l’article 7 de la Charte Électorale Centrale pour éviter un processus de contestation ne dépassant pas un délai de 72 heures.
C’est plus qu’une comédie ce qu’on est en train de reproduire ici au Rectorat avec des entretiens concernant des acteurs clés. Voilà pourquoi, après plus d’un mois ils ne sont pas capables de produire un rapport final.
Leur processus d’investigation est introduit en dehors de l’objectivité intellectuelle, universitaire et scientifique à travers cet événement électoral. Toutes les manœuvres en cours sont biaisées et ne contribuent qu’à favoriser le perdant ou à illustrer davantage leur vulnérabilité socio-économique.
Faites ce que bon nous semble, leur agenda est déjà tracé ! C’est toujours avec cet agenda qu’ils défendent leurs intérêts mesquins et ceux de leurs amis. C’est toujours avec ce même agenda que les crises se répètent à l’Ueh. Toujours avec ce même agenda, l’analyse portant sur le maintien du statu quo se renouvelle.
Collaboration spéciale