Donald Trump promet d’emprisonner ses opposants politiques en cas de réélection en 2024

0
749

Cette déclaration controversée de Donald Trump promettant d’emprisonner ses opposants politiques en cas de réélection soulève des questions sur l’état de la démocratie américaine et les limites du pouvoir présidentiel. Y-a-t-il partout un Sweet Micky?

Samedi 2 septembre 2023 ((rezonodwes.com))–L’ancien président américain, Donald Trump, inculpé à plusieurs reprises au cours des derniers mois, affirme être victime de persécution de la part des démocrates et du président Joe Biden. Lors d’une interview avec le polémiste conservateur Glenn Beck sur BlazeTV, il a fait une déclaration qui a suscité la controverse : s’il était réélu à la Maison Blanche lors de l’élection présidentielle de 2024, il s’engagerait à emprisonner ses opposants politiques.

Le contexte de cette déclaration remonte à la campagne présidentielle de 2016, lorsque Donald Trump avait scandé le slogan « enfermez-la » en référence à son adversaire Hillary Clinton. Glenn Beck a interrogé l’ancien président sur cette question en lui demandant s’il regrettait de ne pas avoir emprisonné Clinton et s’il avait l’intention d’emprisonner des gens s’il était réélu. Donald Trump a répondu sans ambiguïté : « La réponse est que vous n’avez pas le choix, parce qu’ils le font avec nous. »

Cette déclaration fait référence aux nombreuses inculpations auxquelles Donald Trump est confronté, notamment pour complot contre les institutions après sa défaite en 2020. Actuellement, il est plus proche d’une condamnation que d’une réélection aux dépens de Joe Biden.

Le président Trump rejette la responsabilité de ses ennuis judiciaires sur Joe Biden, qu’il qualifie de « crapule » qui « instrumentalise » la justice pour le tenir à l’écart de la course à la Maison Blanche. Il a également regretté de ne pas avoir été plus sévère avec Biden pendant son mandat, estimant qu’il aurait dû être plus offensif.

Donald Trump est actuellement le grand favori parmi les républicains, mais il devra d’abord être élu à la convention républicaine en juillet prochain avant de pouvoir briguer un second mandat en novembre 2024. Cependant, une éventuelle condamnation, notamment en Géorgie, pourrait entraver ses plans.

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.