Samedi 2 septembre 2023 ((rezonodwes.com))–Le président élu du Guatemala, Bernardo Arévalo de León, a affirmé vendredi que son pays était actuellement en proie à un potentiel « coup d’État », visant à empêcher son investiture ainsi que celle de son parti politique le 14 janvier prochain.
Lors d’une conférence de presse aux côtés de sa vice-présidente, Karin Herrera, le président élu a accusé le procureur général, Consuelo Porras, d’être l’un des principaux instigateurs de ce « coup d’État ».
De plus, il a pointé du doigt le procureur Rafael Curruchiche, le bureau du Congrès, un juge pénal et « d’autres acteurs corrompus » comme étant les instigateurs de ce « coup d’État », cherchant à perturber l’ordre constitutionnel et à violer la démocratie.
Les déclarations d’Arévalo de León interviennent dans la même semaine où la direction du Congrès, affiliée au parti Vamos du président actuel, Alejandro Giammattei, a suspendu la bancada législative du Mouvement Semilla, qui avait porté le professeur de 64 ans à la présidence.
De plus, cette semaine même, le Registre des Citoyens du Tribunal Suprême Electoral a provisoirement annulé l’enregistrement du parti, sur ordre du juge pénal Fredy Orellana, à la demande du Ministère Public dirigé par Porras. Les tentatives de dissolution du parti par le Ministère Public ont débuté le 12 juillet, après que la candidature d’Arévalo se soit inopinément qualifiée pour le second tour des élections du 20 juin, et elles ont été qualifiées d' »illégales » par divers experts et analystes, ainsi que par l’ancien candidat lui-même.
