Haïti, 18 nov. 2021 : Appel à un renforcement militaire dans la lutte anti-gangs – L’Officier sollicite chars d’assaut et hélicoptères en présence du PM de facto Ariel Henry

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« Nous avons honte de regarder les Haïtiens dans les yeux alors qu’ils souffrent de manière atroce. Nos jeunes filles subissent des viols partout où elles passent et nous attendons toujours que ces désordres prennent fin« .

Question de Josué Renaud de NEHRO à la délégation de CARICOM en mission télécommandée en Haiti : « Pourquoi la requête d’un officier des FAD’H le 18 novembre 2021 en présence d’Ariel Henry, concernant des équipements de combat reste-t-elle sans réponse face à la montée de la criminalité en Haïti « ?

La requête pressante d’un officier haut gradé des Forces Armées d’Haïti (FADH), le 18 novembre 2021, en vue d’une lutte plus efficace contre les gangs criminels dans le pays semble être tombée dans l’oubli, laissant les habitants à la merci des actes de banditisme en augmentation. Le militaire avait exprimé la nécessité d’acquérir un char d’assaut, deux véhicules d’assaut et un hélicoptère de combat pour rétablir la sécurité. Sa demande audacieuse, prononcée en présence du Premier ministre de facto, Dr ‘Ariel Henry, n’a pas eu d’écho depuis lors.

Depuis la déclaration de l’officier, les actes criminels se sont propagés, touchant même des quartiers tels que Carrefour Feuilles et Tabarre, contraignant les résidents à quitter leurs domiciles. L’officier, manifestant une confiance inébranlable, avait affirmé que son plan pourrait pacifier le pays en l’espace de deux semaines, promettant une fin aux désordres.

Une note de honte et de désolation couvre les propos de l’officier, qui a exprimé son profond regret : « La honte nous couvre le visage« .

Les souffrances du peuple haïtien, en particulier des jeunes filles victimes de viols, sont devenues insoutenables. L’officier a clairement exprimé le sentiment de culpabilité qui les envahit en déclarant : « Nous avons honte de regarder les Haïtiens dans les yeux alors qu’ils souffrent de manière atroce. Nos jeunes filles subissent des viols partout où elles passent et nous attendons toujours que ces désordres prennent fin« .

Cet officier des FADH semble avoir conscience de l’objectif sous-jacent derrière la propagation des « territoires perdus », évoquant la possibilité d’aider à relocaliser les déplacés des bidonvilles dans le futur.

La requête de cet officier, bien qu’énoncée avec conviction, n’a pas été honorée jusqu’à présent, laissant planer des interrogations quant aux raisons du silence sur cette demande cruciale pour restaurer la sécurité et le bien-être en Haïti.

source: Enock Arismat

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