16 décembre 2025
Du « Tout est sous contrôle » à la joie suscitée par l’offre d’intervention kenyane en Haïti, Généus rayonne de bonheur
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Du « Tout est sous contrôle » à la joie suscitée par l’offre d’intervention kenyane en Haïti, Généus rayonne de bonheur

Alors qu’il affirmait en octobre 2021 que « TOUT EST SOUS CONTRÔLE », le Ministre Jean victor Géneus, étrange aux affaires haïtiennes, exprime sa joie à l’annonce d’une force d’intervention kenyane en Haïti malgré l’absence de relations diplomatiques entre les deux pays.

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Port-au-Prince, dimanche le 30 Juillet 2023 ((rezonodwes.com))– Le gouvernement de facto du Premier ministre, Dr. Ariel Henry, s’est réjoui de l’annonce du Kenya, qui s’est dit « prêt à diriger une force en Haïti » pour affronter les gangs fédérés par le régime Tèt Kale lui-même. Cette annonce, selon un communiqué de la Chancellerie haïtienne, a été accueillie avec un grand intérêt par les dirigeants haïtiens, qui saluent cette expression de solidarité africaine.

Selon le communiqué signé par Géneus, ex-ambassadeur Tèt Kale #1, Haïti attend avec impatience l’arrivée de la mission d’évaluation proposée par le Kenya. Cette force multinationalle de 1 000 agents de police, croit-il entendre, aurait pour mission de renforcer la sécurité dans le pays déchiré par la violence des gangs agissant en toute impunité, dénoncent des leaders de droits humains, notamment Pierre Espérance de RNDDH.

Malgré les défis qu’il rencontre sur son propre territoire, le Kenya est souvent considéré comme un bastion de la démocratie en Afrique de l’Est. Le pays a déjà joué un rôle actif dans des missions de maintien de la paix dans sa région, notamment en République Démocratique du Congo et en Somalie.

Cependant, l’envoi d’une force au service d’Haïti nécessiterait toujours l’approbation du Conseil de Sécurité des Nations Unies, ainsi qu’un accord officiel des autorités actuellement en place, bien qu’elles ne détiennent ni pouvoir ni légitimité pour autoriser la présence de troupes étrangères sur le sol national, à moins qu’elles agissent autoritairement en flagrante violation des lois de la République.

Depuis plusieurs mois, le Premier Ministre de facto, Dr Ariel Henry et le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, ont tous deux appelé à une intervention internationale pour faire face aux crises humanitaires, politiques et sécuritaires qui frappent le pays. Cependant, jusqu’à présent, aucun pays n’avait pris l’initiative.

La situation en Haïti est alarmante, avec environ 80 % de Port-au-Prince sous le contrôle des gangs (pro-pouvoirs et rivaux), et les crimes violents tels que les enlèvements contre rançon, les car-jackings, les viols et les vols armés sont monnaie courante. Face à un gouvernement affaibli, corrompu et illégitime et des forces de sécurité dépassées, ce pays, le plus pauvre de l’hémisphère occidental, est plongé dans une crise complexe.

L’ancienne mission de maintien de la paix des Nations Unies en Haïti, qui a été en opération de 2004 à 2017, a été critiquée après une épidémie de choléra qui a fait 9 500 morts et qui a été attribuée au personnel des Nations Unies en provenance du Népal.

En attendant, les regards se tournent vers le Conseil de Sécurité des Nations Unies et les autorités haïtiennes pour savoir si cette offre kenyane sera concrétisée et si elle apportera un changement tant attendu dans la situation désespérée du pays avec un gouvernement sans mandat constitutionnel et légitime.

Affaire à suivre.

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