7 octobre 2025
Mexique | 18 000 migrants haïtiens bloqués à Tapachula, révèle Wilner Métélus, membre du comité de défense des Afromexicanos
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Mexique | 18 000 migrants haïtiens bloqués à Tapachula, révèle Wilner Métélus, membre du comité de défense des Afromexicanos

Environ 18 000 Haïtiens vivent de manière irrégulière et en mauvaise santé à la frontière sud du Mexique. La crise humanitaire s’aggrave à la frontière sud du Mexique avec l’arrivée de milliers de migrants haïtiens sans-papiers

Ce lundi, le Comité citoyen de défense des naturalisés et des afro-mexicains a révélé que ses membres estiment qu’environ 18 000 migrants haïtiens sont bloqués à Tapachula, à la frontière sud du Mexique, en raison des nouvelles restrictions migratoires des États-Unis et de l’inaction des autorités mexicaines.

Wilner Métélus, président de cette organisation, a affirmé que des milliers d’Haïtiens sont bloqués dans les rues de Tapachula car ils n’ont pas de documents d’immigration, souffrent de problèmes de santé ou font face à d’autres difficultés.

Le président du comité, Wilner Metelus, a déclaré qu’il y avait des milliers d’Haïtiens à Tapachula qui ne sortent pas dans les rues parce qu’ils n’ont pas de documents d’immigration, d’autres ont des problèmes de santé et beaucoup d’autres continuent d’arriver malgré les difficultés.

C’est pourquoi il a demandé aux autorités mexicaines d’accélérer les procédures pour les Haïtiens, de leur fournir des soins de santé et, si possible, de leur accorder un emploi.

Il a souligné que les Haïtiens ont besoin de documents pour travailler et survivre car ils souffrent énormément.

Il a également demandé à la Garde nationale et à l’Institut national de migration (INM) de suspendre la détention des Haïtiens, des Africains et d’autres migrants car ils ne représentent pas une menace.

De plus, il a appelé le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, à libérer les migrants retenus au centre Siglo 21 de l’INM.

En effet, une crise humanitaire s’est déclenchée à la frontière sud du Mexique après l’annonce des nouvelles restrictions des États-Unis le 5 janvier, qui prévoient l’accueil mensuel de 30 000 migrants de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, mais la déportation immédiate des autres arrivant par voie terrestre.

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