Des centaines de migrants haïtiens traversent Morelos pour atteindre les États-Unis. Pour atteindre leur destination, les migrants doivent traverser des pays d’Amérique du Sud tels que le Pérou, l’Équateur et la Colombie.
Samedi 24 juin 2023 ((rezonodwes.com))–Alday Chávez, déléguée de l’Institut National de la Migration à Morelos, a déclaré avoir reçu près de 80 demandes de migrants en provenance d’Haïti au cours du dernier mois. Parmi ces migrants, seuls 15 ont obtenu leur carte de régularisation leur permettant de rester dans l’État ou de se déplacer librement à Morelos.
Au cours de l’année 2023, environ 430 Haïtiens ont traversé l’État de Morelos dans l’espoir de réaliser le « rêve américain » aux États-Unis, selon les dires d’Ana Alday Chávez, déléguée de l’Institut National de la Migration dans l’État de Morelos. Lors d’une entrevue avec les médias, Alday Chávez a précisé que, rien qu’au cours du dernier mois, près de 80 demandes de migrants en provenance de ce pays caribéen ont été enregistrées.
Parmi ces demandes, seuls 15 migrants ont reçu leur carte de régularisation leur permettant de s’installer dans l’État ou de se déplacer librement. Les autres attendent que la Commission Mexicaine d’Aide aux Réfugiés (Comar) accélère le traitement de leur demande de certificat de réfugié.
Alday Chávez a souligné que ceux qui ont déjà finalisé leurs démarches ont immédiatement quitté l’État de Morelos pour poursuivre leur chemin vers le nord du pays. Elle a précisé : « Ceux d’entre eux pour lesquels nous avons déjà reçu leur certificat d’admission à la demande d’asile ne sont plus dans l’État. Ils nous ont informés qu’ils ont déjà pris rendez-vous pour demander l’asile aux États-Unis et sont en route vers ce pays. »
La déléguée a également souligné que la plupart des migrants haïtiens arrivant à Morelos ne s’installent pas durablement dans l’État. « Ceux qui ont terminé leurs formalités se trouvent actuellement dans l’État de Morelos, mais ceux qui ont leur carte migrent vers d’autres États. »
En outre, Alday Chávez a noté qu’un nombre moins important de personnes originaires du Venezuela et de la Colombie s’étaient également adressées à l’institut pour obtenir de l’aide, comparé aux migrants haïtiens.
Source: El Sol de Cuernavaca