18 décembre 2025
L’Edito du Rezo – Fête du Travail et de l’Agriculture en Haïti : quand la réalité contraste avec les beaux discours
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L’Edito du Rezo – Fête du Travail et de l’Agriculture en Haïti : quand la réalité contraste avec les beaux discours

Fête du Travail en Haïti : une célébration en trompe-l’œil face à une situation économique et sociale alarmante.

Aujourd’hui, en Haïti, c’est la Fête du Travail. Mais peut-on réellement célébrer cette journée dans un pays où l’inflation, la misère, le chômage, l’insécurité, la corruption, et un gouvernement autoritaire et illégitime règnent en maîtres? La réalité est implacable: la vie en Haïti est devenue insoutenable et l’Etat, qui n’existe que de nom, ne parvient pas à offrir un minimum de protection à ses citoyens.

La Fête du Travail en Haïti : un défi pour les travailleurs face à une réalité économique et sociale effrayante

Aujourd’hui, Haïti célèbre la Fête du Travail. Mais dans un pays où la misère, l’inflation, la corruption, l’insécurité, le chômage… sont monnaie courante, peut-on vraiment se réjouir de cette journée ? La triste réalité est que la vie en Haïti est devenue insoutenable et que l’Etat ne remplit plus son rôle de protection des citoyens.

Le 1er mai est traditionnellement la journée pour célébrer les réalisations des travailleurs à travers le monde. Cependant, en Haïti, la situation est tout autre. Le pays doit faire face à de nombreux défis économiques, sociaux et politiques qui affectent directement la vie quotidienne de la population.

L’inflation, la misère, le chômage et l’insécurité sont des problèmes persistants en Haïti. Les gens luttent pour survivre dans un environnement économique difficile, où les besoins les plus fondamentaux comme la nourriture, l’eau potable et les soins de santé sont souvent inaccessibles. Dans de telles conditions, comment peut-on réellement célébrer la Fête du Travail ?

La sécurité routière est un sujet de préoccupation majeur. Les villes sont infestées de gangs et la criminalité est en constante augmentation. Les agriculteurs, qui constituent la majeure partie de la population, manquent cruellement d’encadrement et de soutien de la part d’un État qui semble avoir abandonné son rôle.

La situation agricole en Haïti est particulièrement alarmante. Les terres ne sont plus cultivées, les importations dominent le marché, même pour des produits de base tels que le citron. Les exportations de mangues, autrefois une fierté nationale, sont en chute libre. Les rizières de l’Artibonite sont en train de se dessécher faute de moyens pour les irriguer, et le riz importé est maintenant mis en sacs en Haïti, une ironie pour un pays qui célèbre l’agriculture en ce 1er mai.

Cette situation est encore aggravée par un taux de chômage élevé, en particulier chez les jeunes. La corruption endémique qui règne dans le pays n’aide en rien, car elle ne fait que favoriser les riches et les puissants.

Face à une telle réalité, il est clair que la célébration de la Fête du Travail en Haïti est un défi pour les travailleurs. Comment peut-on célébrer le travail et l’agriculture alors que le chômage est si élevé, que les conditions de travail sont précaires et que l’avenir semble incertain pour tant de personnes ?

En Haïti, la Fête du Travail et de l’Agriculture semble être une célébration en trompe-l’œil, une journée en apparence festive qui cache une situation économique et sociale très alarmante.

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