Le président Nayib Bukele a annoncé le 14 février dernier que « 300 jours se sont passés sans homicides au Salvador et que les gens sont heureux et surpris« .
Alors qu’en Haiti pendant que les gangs criminels mieux armés que les policiers, continuent de s’emparer des commissariats et sous-commissariats du pays, Ariel Henry s’en fout complètement. Lire ses principales préoccupations tout en se moquant sadiquement des haïtiens qui l’ont mainte fois vomi et répudié:
– « L’amélioration des conditions de vie de la population, l’accès aux services de base doivent se faire avec la pleine participation des autorités locales qui ont vocation d’établir le lien entre leurs communautés et l’Etat« .
– « Le ministère de l’Interieur, dont j’assume la responsabilité, continue d’œuvrer pour doter le personnel territorial des garanties statutaires et salariales indispensables à son renforcement sur le long terme« .
-« D’autres actions visant à régulariser le fonctionnement des communes sont en train d’être considérées de manière à assainir les finances municipales et adresser la rareté des ressources locales... »
Vendredi 24 février 2023 ((rezonodwes.com))–« Nous continuons… », c’est par ces mots que le président du Salvador, Nayib Bukele, a révélé au monde entier les progrès de son ambitieux plan de lutte contre la criminalité dans son pays, au milieu d’un projet qui a surpris le monde entier par son ampleur et son efficacité, et dont l’une des réalisations les plus récentes est la construction d’une « super prison » connue sous le nom de Cecot (Centro de Confinamiento del Terrorismo).
Cette prison accueillera environ 40 000 détenus, selon un modèle dans lequel la resocialisation des prisonniers comprend non seulement l’enfermement mais aussi la réalisation de travaux productifs, y compris pour leur propre entretien.
Précisément, les progrès annoncés ce vendredi par Bukele sur la mise en œuvre et l’entrée en fonction de ce nouveau centre pénitentiaire ont consisté en la révélation de l’arrivée des 2 000 premiers membres de gangs au centre de détention, qui a été réalisée au milieu d’un dispositif minutieux de transfert et de distribution dans leur nouvelle « maison ».
« Ce sera leur nouvelle maison, où ils vivront pendant des décennies, mélangés, incapables de faire plus de mal à la population », a célébré le dirigeant salvadorien en publiant sur ses réseaux sociaux, où l’on pouvait évaluer la rigueur de l’opération policière qui a permis le transit de ces criminels de leurs précédents lieux d’emprisonnement vers le Cecot.
Ainsi, selon Bukele lui-même, dans sa nouvelle prison, les détenus seront sur un pied d’égalité, laissant derrière eux les différences qui les fragmentaient autrefois en maras ou clans ennemis, selon un modèle de criminalité qui transcendait même les frontières et se caractérisait par la présence de tatouages qui identifiaient les différents groupes, aujourd’hui tous en déroute, où ces marques sur la peau ont perdu leur caractère dissuasif, et sont devenues un paysage à l’intérieur d’une prison hermétique.
source: Semana
