Selon les informations recueillies, 51 migrants, principalement originaires de Colombie, d’Haïti et du Venezuela, voyageaient dans le bus portant la plaque d’immatriculation 808 RH 9 de la société transportadora turística LOPRESTI, S.A. de C.V. – Le ministère des Affaires Étrangères haïtien en congé de carnaval »des gangs » jusqu’à jeudi
Lundi 20 février 2023 ((rezonodwes.com))– Au moins 15 personnes, dont certaines seraient des migrants originaires de Colombie, du Venezuela, d’Haïti, sont mortes dimanche 19 février 2023 et une vingtaine d’autres ont été blessées après que le bus dans lequel elles se trouvaient s’est renversé en traversant l’État de Puebla, dans le centre du Mexique.
L’accident s’est produit près du poste de péage appelé Miahutlán, dans la zone frontalière entre les États de Puebla et d’Oaxaca, dans le sud du pays mexicain, d’où serait partie l’unité de transport. Les autorités mexicaines ne connaissent pas les causes de l’accident, mais n’ont pas exclu une défaillance mécanique, bien que d’autres versions suggèrent qu’il s’est produit après une collision et un renversement ultérieur entre une remorque et le bus de passagers.
Des agents de la Garde nationale, du personnel de Caminos y Puentes Federales du détachement de San José Miahuatlán, Tehuacán, ainsi que des ambulanciers de la Croix-Rouge mexicaine et des agents de l’Institut national des migrations (INM) sont arrivés sur les lieux.
Les autorités ont indiqué que les blessés ont été transférés à l’hôpital général de Tehuacán, aux unités médicales de San Gabriel Chilac et des municipalités environnantes appartenant à l’État central de Puebla, afin de leur fournir les soins médicaux nécessaires.
Après les événements, le gouverneur de l’État de Puebla, Sergio Salomón Céspedes Peregrina, a déclaré dans un message sur les réseaux sociaux que les outils nécessaires sont disponibles pour s’occuper des blessés et a dit que malheureusement certaines personnes étaient mortes.
Passage obligé pour les migrants
Les États du Chiapas, d’Oaxaca et de Puebla, entre autres, sont des points de transit obligatoires pour les migrants qui cherchent à atteindre les États-Unis, mais ils empruntent des routes et des véhicules dangereux contrôlés par le crime organisé.
Voyager de manière clandestine et sans documents pour entrer dans le pays est l’un des moyens les plus dangereux que les migrants utilisent pour traverser le Mexique de manière clandestine vers les États-Unis, ce pour lequel ils paient des milliers de dollars à des passeurs.
Selon les rapports des organisations, 2022 a été l’année la plus tragique, puisque quelque 900 migrants sont morts durant cette période dans leur tentative de traverser sans papiers du Mexique aux États-Unis.
La région connaît un flux migratoire record, avec 2,76 millions de sans-papiers appréhendés à la frontière américano-mexicaine au cours de l’année fiscale 2022.
Toujours l’année dernière, selon les données de Comar, le Mexique a reçu 118 478 demandes de migrants en quête d’asile, le deuxième chiffre le plus élevé après 2021 avec 131 448 cas.
