15 décembre 2025
Journal Alternatives Economiques | « Des élites jouent un rôle central dans les épreuves que traverse Haïti »
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Journal Alternatives Economiques | « Des élites jouent un rôle central dans les épreuves que traverse Haïti »

« L’Etat n’existe que pour des intérêts très étroits, rien de plus »

Ariel Henry trouve mille fois plus simple de se rendre aux Bahamas pour représenter les oligarques et son ombre au sommet de la Caricom plutôt que d’aller aux Gonaives pour célébrer les 219 ans de l’Indépendance d’Haïti.

Dimanche 12 février 2023 ((rezonodwes.com))–« A Haïti, la faim engraisse les élites« , titre le journal français Alternatives Economiques révélant que les passe-droits réglementaires dont bénéficient quelques familles haïtiennes, alimentent leur enrichissement au détriment des conditions de vie du reste de la population.

Dans ce texte d’analyse, le journal français est revenu en long et en large sur les activités criminelles du chef de gang G9 an fanmi, ce faux révolutionnaire qui pille et assassine les pauvres.

Jimmy Cherizier dit « Barbecue », chef du gang le plus célèbre de Haïti, sait gérer ses relations publiques. Profitant du vide à la tête de l’Etat qui a suivi l’assassinat du président Jovenel Moïse le 7 juillet 2021, il a alors donné une conférence de presse bien mise en scène. Flanqué de drapeaux haïtiens et derrière un pupitre aux allures présidentielles, l’ancien policier s’est insurgé contre « l’oligarchie syro-libanaise » dans son pays. Il a appelé ses partisans à utiliser la « violence légitime » pour que les « Noirs aux cheveux crépus » prennent le contrôle de l’économie.

Soupçonné d’enlèvement et de meurtre, « Barbecue », cite Alternatives Economiques, ne fait certes pas un Robin des Bois crédible. Mais il a su choisir son argumentation, en faisant allusion à ce que les diplomates américains ont parfois qualifié d’« élites moralement répugnantes ». Des élites dont le rôle est central dans les épreuves que traverse Haïti.

Avec un revenu par habitant d’à peine 1 200 dollars par an, le pays est la lanterne rouge du continent américain. La presse nord-américaine se fait pourtant régulièrement l’écho des affaires que mènent depuis les Etats-Unis les riches Haïtiens. Grâce aux Pandora Papers, le Miami Herald a pu identifier les demeures de trois d’entre eux.

Gilbert Bigio par exemple, réside à Miami dans le quartier d’Indian Creek, le « bunker des milliardaires ». La villa est enregistrée au nom d’une société domiciliée dans l’île de Man, paradis fiscal britannique. Tant que légalement que physiquement, les avoirs de Bigio sont installés à bonne distance de sa mère patrie en difficulté.

Une absence volontaire de l’Etat

Une génération d’enfants mal nourris n’est qu’une partie du prix à payer pour des années de conflit. Les voyageurs en Haïti ne peuvent manquer de remarquer l’absence de l’Etat. Les routes sont en mauvais état. L’éducation et les soins de santé sont chers et de mauvaise qualité. Quelqu’un peut-il tirer profit d’une telle pauvreté ?

« L’Etat n’existe que pour des intérêts très étroits, rien de plus », James Robinson.

lire l’intégralité du texte sur le site Alternatives Economiques.

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