Trudeau et Ariel Henry participeront à la 44e Réunion de la Conférence des chefs de gouvernement de la (CARICOM)

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Le Canada , représenté en Haïti par « l’Ambassade du Canada « , membre de la Chambre de Commerce et d’Industrie Haitiano -Canadienne (CCIHC) signataire de l’Accord du 21 décembre 2022 qui permet au PM Ariel Henry de s’accrocher encore au pouvoir et d’autoriser Madame Mirlande Manigat à réviser la Constitution de 1987 votée par le peuple Haïtien, serait prêt à accentuer ses efforts en Haïti.

En effet, selon Radio Canada le Premier Ministre Justin Trudeau serait prêt à accentuer ses efforts en Haïti et participera les 15 et 16 février prochain à la 44ème conférence des chefs de gouvernement de la Caricom. Le PM de facto Ariel Henry sera également présent.

Justin Trudeau se rendra la semaine prochaine aux Bahamas pour discuter de la crise en Haïti avec ses partenaires des Caraïbes.

Le Canada profitera de sa présence à la réunion des pays membres de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), la semaine prochaine, pour annoncer de nouvelles mesures afin de venir en Haïti. Le premier ministre Justin Trudeau participera à la réunion des chefs de gouvernement de la CARICOM les 15 et 16 février pour discuter de la crise politique, sécuritaire et humanitaire qui dure dans les pays.

La rencontre aura lieu à Nassau, aux Bahamas, et Justin Trudeau y sera accompagné de l’ambassadeur canadien aux Nations unies (ONU), Bob Rae. Le premier ministre haïtien Ariel Henry participera également à la réunion, mais le bureau de M. Trudeau ne confirme pas s’il y aura une rencontre bilatérale entre les deux hommes.

L’objectif de la réunion est de mieux coordonner l’aide humanitaire et militaire déployée dans l’île des Antilles, plongée dans une crise depuis l’assassinat de Jovenel Moïse, alors président, en juillet 2021.

Selon les informations obtenues par Radio-Canada, le premier ministre Trudeau plaidera pour l’importance d’une solution apportée par Haïti.

Il sera principalement question des besoins immédiats pour venir en aide au peuple haïtien, mais aussi pour assister la police nationale haïtienne qui tente tant bien que mal de mettre fin aux violences des gangs de rue.

Dans un rapport publié Vendredi, l’ONU cite 263 assassinats et 57 viols perpétrés par des bandes criminelles uniquement dans la commune de Cité Soleil, en périphérie de la capitale Port-au-Prince, de juillet à décembre 2022.

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a demandé vendredi à la communauté internationale d’envisager « d’urgence le déploiement d’une force d’appui spécialisée en Haïti, où les gangs font vivre un « cauchemar » aux habitants ».

La réunion de la CARICOM pourrait aussi être l’occasion pour le Canada de mettre de la pression sur les pays des Caraïbes afin de donner plus de mordant aux sanctions économiques imposées à ceux qui pourraient les groupes armés, notamment une partie de l’élite haïtienne qui finance les activités des gangs criminels.

Justin Trudeau veut sensibiliser les autres pays des Caraïbes à l’importance d’appliquer les sanctions recommandées par le Conseil de sécurité de l’ONU. Ottawa s’assurera que les pays de la CARICOM participent à l’application de ces sanctions, et ce ne sera pas facile, comme le croient Stephen Baranyi, professeur titulaire, certaines personnes sanctionnées contre des comptes en banque sur certaines îles qui sont des paradis fiscaux en développement international à l’Université d’Ottawa.

Le Canada a participé à une réunion d’un comité ad hoc des Nations Unies sur la situation en Haïti en marge de la prochaine Assemblée annuelle des Nations Unies.

Il sera également difficile de passer sous silence la demande des États-Unis de mettre en place une force armée internationale en Haïti. Washington a poursuivi le Canada pour faire arrêter les commanditaires d’une de leurs interventions. Ottawa s’est déjà dit prudent face à cette stratégie, et privilégie une solution par et pour les Haïtiens.

Que ce soit un accord public ou non, il faudra travailler ensemble pour au moins préparer le terrain pour une force militaire multinationale d’intervention très spécialisée qui rendrait surtout des services aux policiers avec des appuis en transport aérien, pour aider la police nationale à rétablir un minimum de sécurité, explique M. Baranyi.

Le Canada pourrait donc activer son aide sur le plan militaire. La semaine dernière, un avion CP-140 Aurora a survolé la capitale Port-au-Prince pour recueillir des informations sur les activités des groupes criminels. Après octobre 2022, le Canada enverra également plus de véhicules blindés commandés par Haïti pour mieux équiper la police nationale.

Source :
Radio Canada

 

 

 

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