6 octobre 2025
Quelque 18 000 migrants haïtiens bloqués à la frontière sud du Mexique, estime Wilner Metelus, PDG d’un organisme humanitaire
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Quelque 18 000 migrants haïtiens bloqués à la frontière sud du Mexique, estime Wilner Metelus, PDG d’un organisme humanitaire

Au moins 18 000 Haïtiens sont sans papiers et en mauvais état de santé à la frontière sud du Mexique.

Mercredi 25 janvier2023 ((rezonodwes.com))–Ce lundi, le Comité des citoyens pour la défense des naturalisés et des Afro-Mexicains a annoncé que ses membres estiment qu’au moins 18 000 migrants haïtiens sont bloqués à Tapachula, à la frontière sud du Mexique, en raison des nouvelles restrictions à l’immigration des États-Unis et de l’inaction des autorités mexicaines.

Wilner Metelus, président du comité, a déclaré que des milliers d’Haïtiens sont bloqués dans les rues de Tapachula parce qu’ils n’ont pas de documents d’immigration, souffrent de problèmes de santé ou sont confrontés à d’autres difficultés.

Le président du comité, Wilner Metelus, a déclaré qu’à Tapachula, il y a des milliers d’Haïtiens qui ne sortent pas dans la rue parce qu’ils n’ont pas de documents de migration, d’autres ont des problèmes de santé et beaucoup d’autres continuent à arriver malgré les difficultés.

C’est pour cette raison qu’il a demandé aux autorités mexicaines d’accélérer les procédures pour les Haïtiens, de leur fournir des soins de santé et, si possible, de leur donner un emploi.

Il a soutenu que les Haïtiens ont besoin de documents pour travailler et survivre, car ils « souffrent beaucoup ».

Il a également demandé à la Garde nationale et à l’Institut national des migrations (INM) de suspendre la détention d’Haïtiens, d’Africains et d’autres migrants car ils ne constituent pas une menace.

Il a en outre appelé le président du Mexique, Andrés Manuel López Obrador, à libérer les migrants détenus dans la station Siglo 21 de l’INM.

Une crise humanitaire a été déclenchée à la frontière méridionale du Mexique après l’annonce, le 5 janvier, de nouvelles restrictions de la part des États-Unis, qui ont annoncé l’accueil mensuel de 30 000 migrants en provenance de Cuba, d’Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, mais l’expulsion immédiate des autres qui arrivent par voie terrestre.

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