Vendredi 6 janvier 2023 ((rezonodwes.com))– Le régime Tet Kale de Michel »Sweet Micky » Martelly, a-t-il pu prendre naissance juste à cause d’une affaire de rancune entre les ex membres de Fugees?
C’est la conclusion que l’on pourrait tirer après avoir écouté les déclarations du rappeur haitiano-américain, co-chanteur de G-Unit avec 50 Cent, Tony Yayo.
De son vrai nom Marvin Bernard, Tony Yayo n’a jamais digéré le fait que l’ancien rappeur de Fugees, PRAS (Prakazrel Samuel Michel), a préféré encourager Michel Martelly à se porter candidat à la présidence d’Haïti, lors des élections de 2010, au lieu de soutenir son ancien camarade Wyclef Jean.
« Chier sur Clef comme ça, c’est fou », s’est énervé Tony au micro de Vlad TV. estimant que « C’est de la merde haineuse juste là, putain ».
Très remonté contre Pras, Tony a déclaré ne pas comprendre comment le chanteur de Fugees a pu »aller vers l’autre gars, alors que Wyclef faisait partie du groupe.
A l’époque, Pras avait affirmé être à l’origine de la candidature du chanteur aux refrains salés et misogynes à la présidence.
A en croire Pras, le fondateur du PHTK, n’»avait aucune intention de se lancer en politique. L’autoproclamé »Bandi Legal » lui a même ri au nez quand il lui a fait part de son idée au téléphone. Le rappeur millionnaire a du prendre l’avion pour Miami et passer une nuit à convaincre Martelly que sa candidature avait un fort potentiel.
Devant le lourd et triste bilan de son »poulain » et de ses successeurs de la mouvance Tet Kale, Pras s’est démarqué des actions de son poulain et ne s’est senti nullement responsable des dérives du président Tet Kale qui a asséché les caisses de l’État, fricoté avec les gangs et instauré un régime de bandit légal qui a traversé la dernière décennie et se perpétue jusqu’à présent.
« Je suis plutôt doué pour mettre des gens en position de pouvoir. Mais les faire écouter une fois qu’ils y sont, c’est la partie la plus difficile », s’est défendu le rappeur.
Pras a déclaré que son implication a cessé après l’entrée en fonction de Martelly. Il a avoué être déçu par le mandat de son candidat trié sur le volet. Il a même affirmé n’être pas d’accord avec »90 % des choses qu’il a faites ».