Le Mexique n’a accepté l’expulsion que de certaines nationalités, principalement des Mexicains et des Centraméricains, en vertu du titre 42. Les relations diplomatiques tendues entre les États-Unis et les gouvernements de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela ont compliqué les expulsions vers les capitales de ces pays.
De son côté, Dr. Ariel Henry, placé au pouvoir par Washington, dit n’avoir aucun problème pour accepter ses compatriotes dans son enfer d’Haiti contrôlé par des puissants gangs criminels pro-pouvoir et rivaux. Le monarque fera tout jusqu’à vendre son âme au diable pour rester au pouvoir et plaire aux nouveaux alliés PKTK, les RNDP-SDP-Fusion-PEN… et d’autres fils dénaturés d’ Haïti.
Mercredi 28 décembre 2022 ((rezonodwes.com))–
L’administration Biden envisage d’utiliser les restrictions imposées par la pandémie pour expulser vers le Mexique de nombreux migrants cubains, nicaraguayens et haïtiens bloqués à la frontière avec ce pays d’Amérique latine, selon trois responsables américains familiers de la question.
Dans le même temps, les États-Unis autoriseraient certains immigrants originaires de ces endroits à entrer dans le pays par voie aérienne pour des raisons humanitaires.
La politique restrictive envisagée intervient après que la Cour Suprême des États-Unis a statué mardi que les restrictions prévues par le titre 42 controversé, une loi datant de l’époque de la pandémie qui permet aux autorités américaines d’expulser rapidement les immigrants, doivent rester en place pendant ce qui pourrait être des mois, le temps que se déroule une bataille juridique sur son avenir.
En vertu du titre 42, qui a été initialement publié en mars 2020 au début de la pandémie de COVID-19 sous l’ancien président républicain Donald Trump, les agents frontaliers peuvent renvoyer rapidement les migrants au Mexique, sans leur donner une chance de demander l’asile.
Les relations diplomatiques tendues entre les États-Unis et les gouvernements de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela ont compliqué les expulsions vers ces pays, d’où un nombre croissant de migrants sont arrivés à la frontière entre les États-Unis et le Mexique pour demander l’asile aux États-Unis dans un contexte de troubles économiques et politiques dans leur pays d’origine.
Les nouvelles règles pour les Cubains, les Nicaraguayens et les Haïtiens s’inspireraient d’un programme pour les Vénézuéliens lancé en octobre, qui permet à un maximum de 24 000 Vénézuéliens vivant hors des États-Unis de demander à entrer dans le pays par voie aérienne dans le cadre d’un « séjour humanitaire temporaire » s’ils ont des parrains américains.
Mais les migrants vénézuéliens appréhendés en essayant de traverser la frontière sont généralement renvoyés au Mexique.
Le Mexique n’a accepté l’expulsion que de certaines nationalités, principalement des Mexicains et des Centraméricains, en vertu du titre 42. Mais après que le pays a accepté le retour des Vénézuéliens en octobre, leurs passages ont fortement diminué, et certains ont renoncé et sont rentrés chez eux.
Deux fonctionnaires ont déclaré que le changement de politique pour les Cubains, les Haïtiens et les Nicaraguayens pourrait intervenir dès cette semaine. Un troisième fonctionnaire a déclaré qu’elle pourrait s’appliquer aux deux premiers groupes cette semaine et aux Nicaraguayens à une date ultérieure. Aucune décision définitive n’a été prise, a déclaré à Reuters un quatrième responsable américain. Tous ont parlé sous couvert d’anonymat pour discuter de la planification domestique.
Haïti a accepté les déportés et les migrants éventuellement expulsés en vertu du titre 42, mais les parlementaires américains et les défenseurs des droits de l’homme ont critiqué l’administration Biden pour avoir renvoyé des personnes alors que le pays est en proie à des troubles politiques et économiques.
L’expulsion, basée sur une loi connue sous le nom de Titre 8, est un processus plus formel et plus long qui peut entraîner de longues interdictions de réadmission aux États-Unis, par rapport aux renvois qui peuvent ne durer que quelques heures en vertu du Titre 42.
Le ministère américain de la Sécurité intérieure (DHS) et les autorités mexicaines n’ont pas immédiatement répondu aux demandes de commentaires.
SÉJOUR HUMANITAIRE TEMPORAIRE
Le président américain Joe Biden, un démocrate, a dû faire face à un nombre record de passages de migrants à la frontière entre les États-Unis et le Mexique depuis sa prise de fonction en janvier 2021, alimentant les critiques des républicains et de certains membres de son propre parti qui estiment que ses politiques sont trop laxistes.
Les agents de la US Border Patrol ont appréhendé un nombre record de 2,2 millions de migrants à la frontière sud-ouest au cours de l’année fiscale 2022, qui s’est terminée le 30 septembre. Environ la moitié des personnes appréhendées ont été rapidement éloignées en vertu du titre 42.
Dans le cadre du nouveau programme de séjour temporaire pour les Vénézuéliens, plus de 14 000 personnes originaires de ce pays ont été examinées et ont reçu l’autorisation de se rendre aux États-Unis, plus de 5 900 étant arrivées légalement au 30 novembre, selon le DHS.
À la suite du lancement du programme pour les pays d’Amérique latine, le nombre de Vénézuéliens appréhendés en train de traverser illégalement les États-Unis a chuté de près de 70 %, passant d’environ 21 000 en octobre à 6 200 en novembre, selon les données de l’US Customs and Border Protection (CBP) publiées la semaine dernière.
Les passages de Cubains et de Nicaraguayens ont augmenté de 38 % au cours de la même période, avec quelque 68 000 migrants entrant dans le pays en novembre, contre 49 000 un mois plus tôt.
Au cours des derniers mois, peu d’Haïtiens ont été pris en flagrant délit de franchissement de la frontière entre les États-Unis et le Mexique, car des milliers d’entre eux ont été autorisés à demander l’entrée pour des raisons humanitaires dans les ports d’entrée américains.
source: Reuters EEUU planea ampliar expulsiones fronterizas rápidas a cubanos, nicaragüenses y haitianos: fuentes – Infobae