L’adaptation « troubadour » de la chanson « Can’t help falling in love », qui cartonne sur les médias sociaux et traditionnels, figure parmi les derniers chefs-d’œuvre de l’artiste Berthelot Jérémie.
Lundi 26 décembre 2022 ((rezonodwes.com))–
Né à Port-au-Prince le 7 mai 1975, Berthelot Jérémie (47 ans), benjamin d’une fratrie de 9 enfants, a conquis les cœurs des mélomanes de la musique haïtienne par son talent et son approche variée dans ses performances scéniques.
L’artiste résidant aux États-Unis depuis plusieurs années, s’est distingué par ses productions musicales qui ont bercé la nouvelle génération des mordus des hits diversifiés.
Sa première production musicale « I’m still missing you » sortie en 2012 l’a révélé au grand public. Avec un style entrainant et toute une panoplie impressionnante dans l’expression vocale, Berthelot Jérémie construit au fur à mesure son univers de fanatiques. En 2020, il récidive avec le titre « Mesye nou lach », une collaboration avec le chanteur Roosevelt Saillant (BIC) qui marque l’âge mur d’un interprète qui bâtit de façon discrète sa notoriété.
L’artiste qui avoue tirer son inspiration du chanteur français Jean Ferrat, adulé depuis son enfance, révèle avoir eu son premier bain public en 2005, lors d’une cérémonie de gala aux États-Unis d’Amérique. Son grand coup de maitre sur scène remonte en 2009, rapporte-t-il.
En 2022, la chanson « Can’t help falling in love » d’Elvis Presley, adaptée dans un style « troubadour confirme l’apogée musical d’un compositeur complet qui excelle dans plusieurs tendances. Le cheminement de Berthelot Jérémie dans l’Industrie musicale haïtienne (HMI) peut attester une certaine garantie pour la postérité. Selon certains fans, avec sa présence et la constance de l’artiste dans sa production, la relève est plus qu’assurée.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com
