Taux d’inflation en 17 mois de 27 à 47% : Ariel Henry représente le malheur d’Haïti
Vendredi 23 décembre 2022 ((rezonodwes.com))— Haïti, en cette fin d’année 2022, est plongé dans la dégénérescence de la crise politique où le pouvoir de facto, avec des artifices de divertissement, prend plaisir à mettre à rude épreuve la patience de plus de cinq (5) millions de concitoyens vivant au-dessous du seuil de la pauvreté.
Parvenu au pouvoir sous les ailes de la communauté internationale, le septuagénaire Ariel Henry, fidèle à son agenda d’engagement, a trainé le pays vers la profondeur d’une crise jamais vécue auparavant.
Le taux d’inflation déjà critique à 27%, le monarque Henry Nul, fidèle à sa mission de conduire le pays à sa perte, a enfoncé le bistouri dans la plaie en procédant à un premier ajustement à la hausse des produits de carburants.
L’inflation grimpe d’un cran, Ariel en rit.
Plus loin sur son chemin vers le néant, jusqu’à envisager une tragédie électorale en 2023 avec les cartes Dermalog-PHTK2, la coalition PHTK-SD-Fusion-MTV, trop satisfaite de l’accord mort-né du 11 septembre 2021, accouche d’un bàtard baptisé du nom de Haut Conseil de Transition.
Le monarque et ses nouveaux sujets ont misé sur une éventuelle présence de bottes étrangères pour faire avaler aux haïtiens le plan néo-libéral. Un bébé dont Jovenel Moise et Claude Joseph avaient la charge en 2021, à commencer par un referendum bidon.
Entre-temps, les haïtiens s’apprêtent à vivre une nuit de Noël dans la crasse, la misère sans aucune espérance que le petit enfant couché dans la crèche allait être réellement le sauveur du monde, tellement la lueur au bout du tunnel est chancelante.
Si pour eux, le 1er janvier 1804 était une source de libération, de bien-être, de respect et d’acceptation dans le concert des nations, ce 1er janvier 2023, Ariel Henry et tous ceux qui se nomment conseillers, grands conseillers, commissaires du HCT, ministres, en réalité de véritables esclaves à talent, ont réussi le tour de force de faire passer l’inflation à 47% en l’espace de 17 mois.
Ariel Henry, sacré pape de l’immobilisme, dans son entêtement à garder le pouvoir, l’insistance des flatteurs, des flagorneurs, des maladies de pouvoir, des daltoniens, ont fait autant de mal au pays que les bandits à sapate G9, G Pep et autres, à travers leurs crimes, les assassinats, kidnappings et combines.
En football, ou comme dans la vie de tous les jours, quand des correctifs nécessaires ne peuvent être apportés, on change d’équipe, de gré ou de force.
Mais dans cette réalité tragi-comique, seuls ceux qui réussissent dans le mal ont le droit de se prélasser au pouvoir en Haïti.
En ce sens, les grands manitous de l’international n’ont aucun intérêt à changer cette équipe après toutes ses victoires contre Haïti, mouton noir du monde esclavagiste et néo-colonialiste.
Et flatteurs d’applaudir!
