Des Haïtiens fuyant l’enfer instauré par le Premier ministre « à vie », Ariel Henry, parmi les milliers de réfugiés massés vendredi à la frontière mexico-américaine

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Aucun tweet d’espoir et de soulagement du Premier ministre à vie d’Haiti, Dr. Ariel Henry, promettant monts et merveilles en 2023, n’est venu soulager ces pauvres compatriotes traversant la jungle de Darien comme des sans-patrie!

L’international incluant le Canada, aurait restauré le pouvoir « à vie » en Haiti, en mettant de côté les désiderata de la majorité de la population haïtienne. Les élections avec Ariel henry, les pires depuis celles avortées par l’armée, le 29 novembre 1987.

Les villes frontalières américaines, notamment El Paso au Texas, font face à un flux quotidien de migrants que l’administration Biden s’attend à voir augmenter si les restrictions en matière d’asile sont levées le 21 décembre prochain.

Vendredi 16 décembre 2022 ((rezonodwes.com))–Des milliers de migrants parmi lesquels de nombreux ressortissants haïtiens se pressent vendredi dans les abris à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, à mesure que la fin des restrictions à l’asile de l’ère Trump approche et que de nouveaux chiffres montrent que moins d’adultes célibataires ont franchi illégalement la frontière le mois dernier.

En novembre, les agents de la patrouille frontalière américaine ont appréhendé 143 903 migrants adultes voyageant seuls le long de la frontière avec le Mexique, soit une baisse de 9 % par rapport aux 158 639 d’octobre et le niveau le plus bas depuis août, selon les documents judiciaires déposés par le ministère de la Justice.

Les Nicaraguayens sont devenus la deuxième nationalité la plus nombreuse à la frontière parmi les adultes migrant seuls, dépassant les Cubains et les Haïtiens et se plaçant juste derrière les Mexicains.

Le document déposé dans le cadre d’un procès fédéral en Louisiane ne donne aucune explication à cette baisse, qui intervient avant l’expiration mercredi d’une règle de santé publique connue sous le nom de Titre 42.

Depuis mars 2020, les États-Unis ont refusé 2,5 millions de fois aux migrants le droit de demander l’asile au motif d’empêcher la propagation du COVID-19.

Les États gouvernés par les républicains ont demandé à une cour d’appel fédérale de maintenir le titre 42 en place, et la décision pourrait être prise à la dernière minute.

Les villes frontalières, notamment El Paso au Texas, font face à un flux quotidien de migrants que l’administration Biden s’attend à voir augmenter si les restrictions en matière d’asile sont levées.

Pour les nombreuses personnes fuyant la violence en Haïti, – « un pays devenu un enfer à la merci des gangs criminels pro-pouvoir et rivaux jouissant de l’impunité du pouvoir dirigé par le Premier ministre à vie, Dr. Ariel Henry« , selon un dirigeant de droits humains – ; au Venezuela, en Amérique centrale et ailleurs, « ces abris offrent au moins une certaine sécurité face aux cartels qui contrôlent le passage du Rio Bravo (ou Grande) et s’attaquent aux migrants« .

À Tijuana, la plus grande ville frontalière du Mexique, on estime à 5 000 le nombre de personnes hébergées dans plus de 30 refuges, a déclaré cette semaine Enrique Lucero, directeur des affaires d’immigration de la ville.

À Reynosa, au Mexique, près de McAllen, au Texas, près de 300 migrants – pour la plupart des familles – s’entassent dans la Casa del Migrante, dormant dans des lits superposés et à même le sol, constate un journaliste de Associated Press.

Rose, une Haïtienne de 32 ans, se trouve au refuge depuis trois semaines avec sa fille et son fils d’un an. Rose, qui n’a pas donné son nom de famille parce qu’elle craint que cela ne compromette sa sécurité et ses tentatives de demande d’asile, a déclaré avoir appris les changements possibles dans les politiques américaines lors de son voyage. Elle a déclaré qu’elle était heureuse d’attendre un peu plus longtemps au Mexique la levée des restrictions imposées au début de la pandémie et qui constituent depuis lors la pierre angulaire de l’application de la législation américaine aux frontières.

« Nous avons très peur, parce que les Haïtiens sont expulsés« , a déclaré Rose, qui craint que la moindre erreur pour faire venir sa famille aux États-Unis ne la renvoie en Haïti.

À Reynosa, quelque 3 000 migrants vivent dans des tentes installées sur des dalles de béton et du gravier brut à l’intérieur des murs de Path of Life 2, un refuge ouvert par un pasteur chrétien évangélique lorsque le premier a atteint sa capacité. Les mouches pullulent partout sous un soleil brûlant, même à la mi-décembre.

source: Migrantes aguardan fin de restricciones al asilo (diariolasamericas.com)

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