18 novembre 2025
(Vidéo) Hand spinner/Toupie de main : Un gadget qui fait fureur dans les écoles!
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(Vidéo) Hand spinner/Toupie de main : Un gadget qui fait fureur dans les écoles!

Telle la folie des bracelets Loom il y quelques années, les “Hand Spinner”, encore appelé “Fidget Spinner”, ont envahi les écoles des États-Unis, du Canada et de l`Europe, et séduit même les adultes.

Ronde, pointue, pailletée, à trois branches ou plus… Une curieuse petite toupie s’est greffée sur les doigts des écoliers, et peut-être même de vos collègues. Elle tourne vite, longtemps, sur n’importe quelle surface et elle est devenue le jouet le plus populaire du moment. Elle est aussi devenue la hantise des professeurs : son succès est tel que de plus en plus d’écoles américaines se mettent à l’interdire.




La toupie de main, ce gadget très populaire censé aider certains enfants à se concentrer, sème la zizanie dans les écoles, de plus en plus nombreuses à l’interdire. Cette petite toupie, a été conçue, dit-on, pour soulager le besoin de mouvement des jeunes aux prises avec un déficit de l’attention ou l’autisme.

Le hic ? Pour qu’un objet puisse jouer ce rôle d’aide à la concentration, il doit pouvoir être manipulé machinalement, selon les spécialistes de ces troubles du comportement. Or, les jeunes propriétaires de toupie de main passent plutôt leur temps à jouer avec et à comparer leurs modèles, ce qui les distrait au lieu de les aider.

Aucune étude scientifique n’a été publiée sur les effets de cette toupie, ni chez les enfants ayant un trouble du déficit de l’attention ni chez ceux qui ont un trouble du spectre de l’autisme. En outre, bien des élèves n’ont tout simplement pas besoin de ce genre d’objet, puisque ces deux troubles concernent moins d’un enfant sur 10.

Le fidget spinner a été créé par une Américaine, Catherine Hettinger, en 1997. Au journal anglais The Guardian, elle explique avoir eu l’idée de ce jouet durant un été où elle souffrait d’une grave myasthénie, une maladie qui provoque des faiblesses musculaires. Catherine Hettinger a beaucoup de mal à jouer avec sa fille, Sara.




Le jouet a, à l’époque, peu de succès et sa créatrice doit en céder le brevet en 2005, faute de pouvoir rassembler les 400 dollars nécessaires à son financement.

 

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