18 novembre 2025
Drame Fac d`Ethnologie : Qui est le responsable?
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Drame Fac d`Ethnologie : Qui est le responsable?

par Kathleen Desravines

Jeudi 15 juin 2017 ((rezonodwes.com))– L’UEH!
Ça n’ a jamais été uniquement ce haut lieu de la connaissance comme le voulaient certains naïfs, c’ est le lieu privilégié de la contestation , des manipulations politiques et politiciennes.
De la confrontation des idées , de l’ intolérance, de cette lutte physiologique hormonale chez des étudiants en pleine croissance et transition de la période pubertaire à l’ âge adulte. C’ est l’ espace propice aux rebellions.




L’ Université est l’ institution avec le sceau rouge » handle with care!
Ce n’ est nullement un  » filtre » , un tamis qui permettrait de se débarrasser des contradictions du système social. C’ est au contraire la reproduction exacte du social. Seuls des naïfs qui veulent faire croire à cette idée de rupture entre l’université et la société sous prétexte qu’ elle véhicule le savoir peuvent en dire autrement.
Il est impossible que le savoir dispensé soit inodore et incolore comme on le voudrait. L’Université , l’ UEH en particulier est autre et tout ! mais non cette vision  » édulcorée, ce rôle de filtre qu’on s’ efforce de lui faire jouer depuis 1986 qui nous vaut les perpétuelles crises.
Face à cette conception d' »extraterrestre s’ oppose la réalité sociale dans toute son ampleur. Société déliquescente, Université déliquescente.
Mais, la différence ne peut que se situer à la recherche de moyens pour pallier cette déliquescence: c’ est l’ Université. C’ est cette tâche à laquelle nous devons l’ atteler.
On ne doit pas ‘ atteler à lui faire dire autre chose. L’ UEH ne peut servir d’ échappatoire, de tour d’ ivoire. On s’ étonne à tort de voir des étudiants en agitation, en contestation, et on est souvent prompt à leur coller le sobriquet de « vakabon, mal formes »et de vouloir qu’ ils agissent dans un certain sens; une véritable contradiction.
L’ Université ne saurait être le centre de savoir tout fait, tout concocte qu’ on implanterait dans la tête de nos étudiants sans regard pour le social et s’attendre en même temps qu’ ils le transforment. On est les mal formes dans notre conception extraterrestre de l’ UEH en particulier.




Il n’ est donc guère étonnant que l’ on ne sache quelle réponse donner, sur quelle note et sur quel pied danser face à la tragédie s’ étant déroulée à la faculté d’ Ethnologie. On se balance, on dandine, on essaie de faire parler la série d’ incidents violents , les dérives , signes annonciateurs et prémonitoire du drame; rien n’ y fait.
Rien d’ étonnant car, l’ incident à la fac d’ ethnologie dépasse le cadre d’ un simple : qui a tort et qui a raison.?ce cadre restreint qu’ on tente de le placer pour mieux assurer la défense des uns et des autres.
Accident,.acte intentionnel dicté par un ras le bol ,’ accès de fureur d’ un doyen dont les nerfs ont tout simplement craque face aux perpétuelles contestations violentes, agressions verbales d’ étudiants, de crises permanentes et irrésolues? Rien ne saurait être écarté!
l’ UEH n’ a jamais été un cadeau pour ses dirigeants. Mais qu’ importe les faits! On a beau se débattre en tous sens ; C’ est la notion de responsabilité qui primera!
Une enquête judiciaire ne fera que déterminer s’ il y a eu préméditation dans l’ action du doyen Yves Blot  s’ il s’ agit d’ un accident
Elle ne peut que fixer les responsabilités pénales. Une enquête universitaire impartiale devrait pouvoir fixer les responsabilités .
Mais que l’ on ne se leurre pas, la vraie responsabilité incombera à celui portant les titres de charges de  » doyen »: le plus ancien du corps, le Sage. le Responsable » tel que défini, par son titre.




La responsabilité des derniers incidents lui incombera fatalement. Il n’ y aucune armure de défense contre la notion de responsabilité. Le doyen Yves Blot est le responsable par défaut. Les étudiants de la de la fac d’ Ethnologie faisaient partie des devoirs de la charge du doyen.
Ce devoir ne se limitait pas qu’ à la gestion académique de son institution. L’ ultime responsabilité des derniers incidents retombe immanquablement sur le doyen Yves Blot! Et il lui faudra vivre avec…..

Kathleen Desravines

1 Comment

  • Johny LUNDY 16 juin 2017

    Hmmm…
    Foto sa a Kathleen Desravines se Fakilte Etnoloji?

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