Haïti, 25 stades : Dribble de Martelly, passe de Lamothe, but d’Olivier ; Ayiti pran gòl !

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Haïti aurait bénéficié de 25 stades virtuels, flambants neufs, hypersophistiqués, construits dans une débauche financière singulière pour remplir la cagnotte des ravisseurs Lamothe, Martelly, Olivier, familles et alliés du PHTK que Dessalines aurait désignés héritiers exclusifs de la république historique.

Vendredi 25 novembre 2022 ((rezonodwes.com))–

À la Golgotha, le football a été sévèrement taclé, martelé et lamothé par un cartel criminel qui le fait escalader le mont des Oliviers en un saut-périlleux acrobatique où il est tombé sur la tête. De cette domination dans un match à sens unique où la médiocratie martyrise la méritocratie, le talent a été à bout de souffle. Une expulsion du terrain, sur la civière, a été sa seule porte de sortie. C’est de loin que le génie sauvé de justesse continue d’assister ce tournoi macabre caractérisé par des recrutements du vagabondage sur le sage. En des tactiques maladroites d’un « qui perd gagne » garanti par la médiocrité, Haïti a connu ses pires performances dans tous les compartiments du jeu. Bravo au capitaine du PHTK !   

« Jeu de main, jeu de vilains », les contrats d’exécution et de supervision des chantiers ne respectaient guère les principes basiques de passation des marchés publics. Ces joueurs médiocres « placés à l’hypophyse des institutions clés » n’avaient aucune idée des règles du jeu. Ils n’avaient subi aucun entraînement valable pour être sélectionnés au tournoi du développement endogène d’Haïti. Tandis qu’une équipe ne peut gagner que si les joueurs sont à leurs places, Haïti a commis l’erreur monumentale d’aligner des usurpateurs et des imposteurs en son camp. La défaite écrasante de notre nation championne de la trilogie « liberté – égalité -fraternité » n’est donc pas une surprise.

C’est évidemment par la manipulation d’un certain sélectionneur outsider (la communauté internationale) qui a jeté son dévolu sur ce cartel narcotique jugé mieux adapté à son jeu et antijeu prémédité qu’Haïti a encaissé autant de buts irréguliers. Le dopage étant une anicroche, une sorte « d’anneau chez l’orfèvre » que les adversaires peuvent utiliser contre des concurrents, voilà pourquoi les faux-amis de l’international ont opté pour un champion de la bêtise et du cannabis afin de les faciliter à gagner éventuellement sur tapis vert.

Quand les yeux des « flibustiers modernes » sont braqués sur vos ressources naturelles, ils sont capables de tout ; de l’immixtion dans les élections jusqu’à la prolifération des gangs dans les bureaux comme dans les rues. Haïti est un exemple éloquent de l’observation de « La malédiction des ressources naturelles » selon laquelle les pays riches en dotations naturelles peinent à se développer en raison de la convoitise des sociétés occidentales. Merci de cette superbe fédération de gangs, madame Lalime. Vous avez tout sur contrôle. Bravo !

Un mariage entre médiocrité et criminalité

Les amateurs administratifs du PHTK avaient fait preuve de 0% crédit moral, de 100% gestion bancale et de 800% bandit légal, pourtant l’international avait tout manigancé pour que ce soit ces crapules qui détiennent les manettes stratégiques de la direction du pays. Au même titre que ces dealers métamorphosés en leaders à qui les clés des institutions régaliennes ont été bêtement livrées, les pharisiens du Core-Group répugnant sont coupables de la descente aux enfers d’Haïti.  D’ailleurs, c’est avec la complicité des vilains parrains de l’Occident que les filleuls corrompus des pays appauvris arrivent à perpétrer leurs crimes de sang et financiers sans qu’ils soient écopés de carton rouge assez tôt dans le jeu.

Évidemment, ces sponsors infidèles qui sont des pharaons au contrôle de l’arène lâcheront les « idiots utiles » au moment opportun. Le setplay se répète toujours de la même façon ; dans un slalom de chantages entre lobbyistes, avocats internationaux, corrupteurs étrangers et corrompus locaux. Juste une question de timing pour franchir cette étape de négociations indues. Ce sera quand plusieurs millions sont amassés et transférés dans les paradis fiscaux. Par la suite, la carte de confiscation de telles richesses mal acquises va être sortie pour sanctionner ces bandits qui huilent les systèmes économiques et financiers de l’Occident « entèlijan ».

Quand les États-Unis vous disent qu’un tel a été arrêté par la DEA en raison de ses deals de cocaïne, sa connivence avec des gangs ou son pillage du trésor public, que disent-ils du suivi de l’argent escamotés par ces trafiquants ? L’ont-ils brûlé, thésaurisé, ou retourné au pays d’origine du ravisseur ? Vous en connaissez la réponse.

Haïti a vécu une décennie d’escroquerie, d’ineptie et de barbarie dans la risibilité inédite. Alors qu’au lendemain du séisme de nombreuses occasions lui ont été offertes sur un plateau d’argent, Haïti a gaspillé des buts en or. L’hypocrisie internationale couplée de l’absence de leadership local ont été à la base des échecs de coordination des coopérations qui ont vu des centaines de millions de dollars gaspillés dans la CIRH, dans le Petrocaribe et bien d’autres coopérations bilatérales et multilatérales.

Tacle irrégulier sur le mont d’Olivier

C’est d’un jeu vicieux qu’Olivier serait sorti meilleur buteur du tournoi du « Sport-Changement » qui ridiculise les vrais talents. Alors qu’avant le lancement du championnat (pillage par le PHTK), cet outsider ne savait même pas « son orteil gauche dans son pied droit », il allait être consacré soulier d’or. Sous la bénédiction maléfique du père, le fils « prodige » avalait du terrain. Il driblait, il feintait, il lobait, il marquait, il festoyait.

À l’issue de cet unique poste de coordonnateur de « Sport-Changement » de toute sa vie professionnelle, Olivier Martelly serait aujourd’hui propriétaire de Villa au bercail, immeubles en République dominicaine et de plusieurs entreprises estimées à des dizaines de millions de dollars. Ala lajan fasil papa !

Des yeux naïfs et des fanatiques aveugles auraient cru que ce génie aurait réalisé en moins de dix ans ce que des surdoués n’ont pas pu accomplir en un siècle. Cependant, les yeux de lynx qui ont fouiné dans les rapports, notamment celui de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif, ont jeté un regard critique au VAR pour vérifier l’authenticité des buts marqués par Olivier.  Le constat est que le jeu de ce jeune faux-prodige était bourré d’antijeu flagrant. Il ressort qu’Haïti a été victime d’une famille présidentielle espiègle.

L’impunité est « talenticide »

D’une part, de multiples talents sont en « Vakans » involontaire dans une longue latence pendant quasiment toute une vie. Entre-temps, le vilain père et ses compères leur proposent des manches longues illégales pour occuper leurs mains oiseuses en devenant des malandrins de grands chemins. D’un autre côté, des charlatans du cinéma, fils prodigues des dirigeants Léviathans, « bambilent » à Saint-Domingue dans le blanchiment des fonds du Petrocaribe. À défaut d’exercer leurs professions couronnés au grade de « Masters » à des universités dont ils préfèrent taire le nom, ces progénitures accouchés dans le mensonge personnifié bluffent en des prestations piètres sans pieds ni tête. « Tel père, tel fils ».

Dans une combinaison pernicieuse entre traîtres fils internes et faux-amis externes, Haïti a encaissé des buts irréguliers dans la voracité d’un groupuscule sur les ressources publiques. Il s’ensuivait des recours du Petrochallenge pour porter plaintes contre les bandits X, Y, Z qui sont des inconnus bien connus. En dépit des preuves et des pièces à conviction soumises au tribunal arbitral, le public souffre à savourer la décision ultime de punir les faussaires. En effet, la fédération internationale semble de mèche avec les « bandits légaux », ce qui retarde le traitement objectif du dossier. Au cours de cette révision des dossiers des bandits, un coup de sifflet impartial se profile à l’horizon. Haïti doit reprendre la main.

N’était cette léthargie, l’on serait longtemps au stade de la décision objective de brandir un carton rouge d’expulsion aux capitaines et aux joueurs vilains qui ont galvaudé le beau jeu que rêvait d’assister le peuple sur ce terrain de coopération fraternelle aplani par le Venezuela. Des hôpitaux, écoles et stades réels auraient été construits si le champ politique n’était pas libre d’accès à des dealers. À ce tournant décisif de sanctions sévères contre les anciens dirigeants vauriens, espérons que le jeu politique va se jouer autrement, avec des interlocuteurs valables.

L’impunité étant « talenticide », Haïti a raté de nombreuses opportunités de découvrir des génies du ballon rond car cet espace est perverti par des présidents pédophiles, des coordonnateurs de projets sans scrupule et des ordonnateurs corrompus qui continuent de promener, insulter et voyager en toute liberté. À quand donc des sanctions sérieuses au nom du père, du fils et de Saint-Rémy ? Kote Kòb Petrocaribe a ?

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com

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