La trajectoire de la PNH, n’a pas toujours suivi une ligne droite, a souligné M. Michael Gédéon rappelant que la PNH est « apolitique », mais à sa création en 1995, Jean-Bertrand Aristide ne l’avait pas vu de cet œil. Toutefois, à l’analyse de ce grand événement de dimension nationale, nous relevons un manquement grave au protocole des cérémonials avec le DG assis ou debout loin du président de la République ou du Premier-ministre.
Le DG a utilisé un mot fort dans son discours : nanotechnologie. Notre pays est-il vraiment placé sur cette voie quand de simples appareils de communication viennent à manquer à la PNH.
M. Gédéon reconnaît la présence de « brebis galeuses » au sein de la PNH…A rappeler que le mandat du DG de la PNH devrait prendre fin au deuxième trimestre de 2019.
Discours du DG à l’occasion du XXII ème Anniversaire de la Police Nationale d’Haïti
Son Excellence M. le Président de la République,
Madame la Première Dame de la République,
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,
Monsieur le Ministre de la Justice,
Mesdames et Messieurs les membres de la Cour de Cassation,
Monsieur le Président du Sénat,
Monsieur le Président de la chambre de députés,
Honorables représentants du Sénat et de la Chambre des députés,
Mesdames et messieurs les membres du Cabinet ministériel,
Madame la Représentante du Secrétaire Générale des Nations Unies en Haïti,
Mesdames et messieurs les membres du Corps diplomatique et Consulaire,
Monsieur le Commissaire de police de la Minustah,
Mesdames et Messieurs les membres de la Minustah et de l’UNPOL,
Messieurs les membres du Haut Commandement de la PNH,
Messieurs les Anciens Secrétaires d’Etat à la sécurité publique,
Messieurs les Anciens Directeurs Généraux de la PNH,
Messieurs les Anciens inspecteurs Généraux en chef de la PNH,
Mesdames et messieurs en vos grades, fonctions et qualités,
Mesdames et messieurs les représentants des organismes des droits humains en Haïti,
Distingués invités,
Membres de la presse parlée, écrite et télévisée,
Policiers, Policières,
Cela devient une tradition qu’à cette heure et en ce lieu, on se réunisse pour revivre les moments forts de la naissance de la police nationale d’Haïti le 12 juin 1995. 22 ans plus tard, c’est sous le même soleil ardent, sur la même esplanade avec d’autres visages bien sûr que nous faisons une halte de routiers pour regarder dans le miroir de notre passé afin de mieux construire notre avenir, un avenir qui n’est pas un endroit où l’on va mais un endroit que nous devons créer, que nous sommes en train de créer ensemble. Au nom de tous ceux et toutes celles qui ont enfilé l’uniforme de la PNH et en mon nom propre, je voudrais souhaiter la plus cordiale bienvenue à tous et à toutes.
Alexandre Dumas, père, a dit dans les Mohicans de Paris : un pays sans police est un navire sans boussole. Pour que la PNH puisse exister pendant ces 22 ans, il y en a qui ont fait don de leur vie et de leur sang à la nation. C’est justement en leur mémoire que je vous demande de vous mettre debout pour une minute de recueillement.
Merci.
Mesdames et Messieurs,
C’est aussi en leurs noms que J’adresse des remerciements bien spéciaux au Président de la République, à tous ceux qui, d’une façon ou d’une autre, ont permis à la PNH de grandir en âge, en sagesse et en professionnalisme. Excellence, merci de votre présence !
Du 12 juin 1995 au 12 juin 2017, 27 promotions se sont succédé pour un effectif d’environ 15 000 policiers. L’institution a toujours accompli sa mission avec compétence et sérieux en dépit des circonstances difficiles et parfois tragiques.
De 1995 à aujourd’hui, la trajectoire n’a pas toujours suivi une ligne droite, bien éclairée et entièrement dégagée. Au contraire, on a connu des convulsions et des zones de grandes turbulences; des obstacles majeurs se sont dressés pour faire obstruction à notre marche ascensionnelle vers la professionnalisation et nous dévier de notre azimut de départ. Nos valeurs citoyennes bien trempées nous ont toujours permis de mettre le cap sur la mission sacro sainte à nous confiée par la Constitution et les lois de la République. Les épreuves sont inhérentes à la vie, elles nous ont donné plus de vigueur et de confiance pour progresser, car c’est à l’école de l’épreuve qu’on apprend la confiance.
Mesdames et Messieurs,
L’année dernière à pareille heure, après avoir présenté le bilan de l’institution, j’avais annoncé que la PNH va continuer à se renforcer conformément à notre plan stratégique.
Aujourd’hui, pour répéter une expression très chère à Alain Turnier, nous n’allons pas attendre que la nation nous demande des comptes. Je suis là devant vous pour vous faire un compte-rendu partiel des 12 derniers mois. En propos liminaires, je suis en mesure de vous dire que la PNH est effectivement en plein dans l’ère du renforcement et de la consolidation des acquis. L’institution est en mode progression.
La progression sera maintenue en fonction de nos réalités car, dans la perspective de Jean-Louis Loubert del BAYLE, l’histoire, les cultures nationales et la tradition exercent une influence considérable sur la police. [1]Et, selon la théorie de la contingence, toute structure doit s’adapter aux contraintes de l’environnement, du contexte particulier et rendre cohérents les déterminants structurels et les variables organisationnels.
En effet, pour nous permettre de nous structurer afin de mieux accomplir notre mission, nous sommes en train de revoir la loi sur la PNH dont copie a déjà été déposée au parlement. Une décision qui se trouve en droite ligne de l’axe 1 de notre plan stratégique, ce, pour consolider le cadre légal, institutionnel et structurel de la PNH. Nous avons dû prendre des mesures correctives, des mesures de capitalisation des ressources, des mesures de renforcement structurel et fonctionnel et des mesures de gestion stratégique. La formation est présente dans toutes ces mesures.
Jean Bodin disait déjà il y a cinq siècles “il n’y a de richesse, ni de force que d’hommes ». Nos policiers, sans considération de grade et de fonction, doivent savoir que tout ce qui mérite d’être fait, mérite d’être bien fait. On dit que le goût du travail bien fait est inné, mais toute l’histoire du management a démontré que bien travailler s’apprend. Ainsi, depuis ma nomination à la tête de la PNH, je me suis engagé dans la formation de nos cadres. Pendant les 12 derniers mois, nous avons de jeunes policiers et policières en formation un peu partout à travers le monde : 6 à l’École des investigations du Chili, 6 à École des carabiniers, 3 au Texas, 1 au Mexique pour un master en sécurité hémisphérique. Dans un passé récent, 10 policiers dont les grades sont compris entre Inspecteur divisionnaire et Commissaire Divisionnaire ont été reçus en Chine et 3 à Taiwan, deux Commissaires principaux de sexe féminin sont actuellement au Collège inter-américain de défense. Un cadre supérieur part dans un mois pour une étude de cycle court. Des inspecteurs généraux viennent de séjourner à New Mexico pendant près d’un mois pour mieux maîtriser leur métier d’enquêteur.
Des cadres de l’Académie de police ont séjourné au Canada pour des études pointues en gestion et leadership. D’autres partent pour des séminaires, je ne les compte plus, ils sont nombreux. Je vous fais grâce du reste et nous allons continuer à demander auprès des pays amis des bourses de perfectionnement des cadres.
Dans notre académie de police, 100 inspecteurs élèves ont été gradués et une semaine plus tard 946 agents ont été gradués à l’école nationale de police. Aujourd’hui, 100 élèves commissaires s’apprêtent à faire leur entrée à l’Académie, alors que l’ENP a en son sein 1042 aspirants policiers en régime d’internat.
La semaine dernière, le Canada, à travers l’Université Sherbrooke, a complété une formation de trois jours sur le leadership destinée aux membres de l’état-major de la PNH. Nous en profitons également pour remercier le Canada. Du 26 au 30 juin, c’est la France qui viendra assurer une formation sur le management des services à l’intention de nos cadres. Puisque nous voulons bâtir l’avenir de l’institution sur des bases solides, nous ne pouvons que miser sur la formation, car le premier outil du professionnel est la connaissance, pas une connaissance stérile mais une connaissance utile se traduisant non seulement par des résultats concrets mais aussi par des connaissances qui impactent le comportement des uns et des autres. Car tout savoir qui ne se transforme pas en un savoir être n’est qu’une présomption de savoir.
Notre volonté d’avoir une police moderne nous porte à vouloir une modernisation par la réorganisation des structures, nous voulons une autre gestion des ressources humaines de la PNH, en commençant par changer l’appellation même notre direction du personnel en direction des ressources humaines. Pour cela nous avons contacté des experts pour nous aider à faire ce travail. Ils sont déjà à pied d’œuvre.
L’une des manifestations concrètes de leurs approches est le recrutement, la formation et le déploiement de 50 nouveaux cadres de la PNH comme administrateurs, logisticiens et responsables des ressources humaines, avec une licence en sciences administratives, sciences économiques, gestion, comptabilité ou des disciplines connexes. Ils auront des bourses d’étude notamment au Chili et aux États Unis pour parfaire leurs études. Ils seront déployés à travers tous les départements et seront à l’avenir, en meilleure position pour occuper la fonction de Directeur central de l’administration et des services généraux. Nous serons appuyés dans cette démarche par l’OMRH pour garantir la crédibilité et l’objectivité du processus. Nous en profitons également pour remercier l’OMRH du suivi qu’elle a fait jusque là avec nous.
Cinq directives ont été modifiées pour s’adapter à la PNH de la 3eme décennie. 9 sont presque terminées. La PNH s’adapte et s’accommode aux nouvelles circonstances. D’autres directives ont vu le jour.
Nous avons créé une commission pour la rédaction du manuel d’ordre serré de la PNH. Les travaux doivent être remis au début du mois d’août 2017, ce pour encourager la discipline et le savoir faire dans les déplacements. À partir du nouvel exercice fiscal, un livret de service suivra le policier dans tous ses transferts, Parallèlement, nous envisageons la possibilité que des frais de transport soient accordés aux policiers qui doivent s’installer à un nouveau poste.
Quand nous étions nommé à la tête de l’institution policière, l’une de nos priorités était de pouvoir offrir des soins de santé aux policiers et aux membres de leurs familles. Aujourd’hui, par la sollicitude du chef de l’État, l’hôpital de la PNH est devenu une réalité. Excellence, j’associe ma voix à celles de tous les membres de l’institution pour vous dire merci du fond du cœur.
Nous avons créé une unité de police frontalière pour renforcer notre présence non seulement dans les 4 points de passage officiel mais aussi et surtout dans les 100 points de passage non officiel. Ce faisant, nous allons combattre l’insécurité et la criminalité transnationale organisée, donc le trafic de la drogue, des armes, de personnes, etc. Nous allons surtout combattre la contrebande dans la zone, car il me semble que le gros du commerce à la frontière n’est pas celui qui se fait dans les points de passage officiel.
Parallèlement, nous sommes en train de renforcer la présence policière dans les ports et aéroports. Nous avons procédé à l’ouverture de la base des garde-côtes à Port de paix il y a deux mois. Cela commence à porter des fruits. Une bonne saisie de drogue en est suivie.
Par ailleurs, ce début du 21e siècle a vu la naissance de la guerre globale contre le terrorisme, mais aussi la prise en compte de menaces intérieures à la sécurité et à la stabilité des États. C’est pour sensibiliser nos cadres qu’en octobre 2016, nous avons organisé un séminaire de sensibilisation et de formation de nos cadres sur le terrorisme international et le DAESH. Nous en profitons pour remercier la France de nous avoir délégués un cadre d’un niveau remarquable pour cette tâche.
Nous avons voulu une modernisation par l’amélioration des moyens et équipements. Nous avons créé au sein du bureau de la Coordination des Directions Départementales une cellule de statistique et d’observation de la criminalité afin de pouvoir répondre plus efficacement aux besoins de la population. Cet outil informatique nous permet de faire l’analyse et la cartographie des incidents.
La communication étant le nerf moteur du plan global de sécurité qui a été établi, la PNH a choisi d’innover en matière de communication avec la population en établissant aujourd’hui un lien beaucoup plus direct avec la participation citoyenne dans les affaires de sécurité du pays. Je me suis donné pour mission de moderniser l’institution sur différentes facettes dont la technologie qui est aujourd’hui incontournable depuis la fameuse loi de Moore. Pour répéter Jacques Blamont, nous sommes passés d’un monde connecté à un monde hyperconnecté. Les Technologies de l’information et de la communication sont sont devenues la vraie mondialisation.
Aujourd’hui, la voie est ouverte pour un impact de la nanotechnologie dans tous les domaines. La sécurité ne peut être en reste, Haïti ne peut rester loin derrière. Ainsi, l’un des outils que nous aurons à utiliser tout au long de mon mandat afin de faciliter le travail des Policiers sur le terrain et d’établir un contact permanent avec la population sera ALERTE PNH. C’est une application qui a été créée pour permettre à la population de nous aider à retracer à partir de son téléphone tous les évadés de prison et c’est aussi un système d’alerte au vol de véhicule. Aujourd’hui, nos policiers auront la possibilité, à partir de leur smartphone, de faire une recherche intelligente afin de vérifier si un véhicule a été volé ou pas via le numéro de la plaque d’immatriculation.
La technologie encore une fois aura à jouer un rôle important dans le contrôle des taxis motos. À cette fin, un autre outil informatique a été créé en vue de faciliter le contrôle des conducteurs de taxi motos circulant dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince, ce projet ponctuel, une fois terminé, on mettra le cap sur une interconnexion avec l’OAVCT et l’ONI pour une meilleure gestion des données.
D’autres projets sont en cours comme les registres électroniques de rétention, ce projet facilitera l’interconnexion de toutes les sections départementales de la police judiciaire avec la Direction Centrale de la Police Judiciaire. A travers ce projet, un policier de la SDPJ Nord pourra visionner les informations sur une personne qui a été arrêtée à Jérémie ou à Pétion-Ville par exemple. Parallèlement, nous allons augmenter le nombre de vidéos caméras à travers les rues pour un meilleur contrôle de la ville.
L’avènement de trois nouvelles unités de police vient compléter le projet combien ambitieux de la DGPNH de resserrer les liens de coopération et d’amitié avec la population. Ce sont : l’EDUPOL, la POLITOUR, l’Unité de Police Communautaire. Aujourd’hui la PNH sort la revue SECURITAS qui est son organe officiel de diffusion créé par la directive en date du 12 mai 2017. Cette revue répond à une logique de communion et de communication avec la population que nous entendons protéger et servir selon le vœu de la constitution en article 269-1.
La semaine dernière un échantillon de notre personnel était dans les lycées et collèges de la capitale pour une communication entre la PNH et la jeunesse estudiantine du pays. L’amitié, la fraternité et le vivre ensemble entre la PNH et la population en sont sortis grandis.
Le 18 janvier de cette année, nous avons signé la directive relative à la nouvelle structure devant faire de la DAP une Direction Centrale. Nous avons également décidé de rendre la réhabilitation et la réinsertion des prisonniers effectives et productives. Ce sera utile à la fois à l’Etat Haïtien, à la DAP et aux détenus eux-mêmes.
Pour rendre cette décision effective, dès ce mois de juin, trois programmes à moyen terme seront mis en œuvre : une boulangerie à la prison civile de Fort Liberté, un atelier de couture pour la confection d’uniformes à Cabaret, un atelier d’ébénisterie pour la fabrication des matériels et fournitures de toute sorte pour la DAP et la PNH à la Croix des Bouquets. Ce sont des projets pilote, fruits de la mise en branle d’une vraie politique de réhabilitation et de réinsertion des prisonniers et de la mise à profit de leur temps. Contre la détention préventive prolongée, d’autres décisions suivent.
Les grands hommes ne naissent pas dans la grandeur, ils grandissent, dit Mario Puzo
La PNH n’était pas née dans la grandeur mais sous mon leadership, elle va grandir. Ce n’est pas parce que le temps est parfois orageux par les turbulences de la rue qu’on ne se dirige pas vers le soleil.
Policiers, policières,
Restez motivés, Restez positifs avec le cap sur l’objectif. Comme disait François Guizot, le monde appartient aux optimistes, les pessimistes ne sont que des spectateurs. Malgré la précarité de nos moyens, vous devez vous surpasser dans l’accomplissement de vos tâches en respectant les droits de la personne humaine. Car, pour paraphraser Aristote, on ne devient homme qu’en se surpassant.
Policiers, policières,
Depi le mwen te nan komisaria avek nou , mwen te konn pale avek nou, jodia mwen DG, map pale direk direk avek nou pired. Nou té komansel vendredi, é ambians la te bel, se konsa lap rete pendan mandam nan. Map gain l’heur poum di “la parole aux policiers » é nap lagél janl yé a.
Nou pap aksepté pou polisié ap fè sak pa sa, volé, tuyé, krazé, brizé, nou pa nan yon savann, min nou pap aksepté tout ké vagabon ap sal non polisié kap byin travay et ki respekté tet li. Nou nan yon eta de dwa, map engagé avoka ki pou défann nou lè nou an difikilté.
Mesdames et messieurs
Partout, il y a des brebis galeuses, aujourd’hui, notre institution doit se laver à grande eau pour se refaire une santé et continuer à marcher dans la troisième décennie. A cet effet il lui faut un bain doctrinal avec des ingrédients comme nos valeurs fondamentales, l’esprit d’appartenance, les grandes vertus citoyennes, l’esprit de service, etc. On puisera l’eau de vertu chez Aristote, les aromates du devoir chez Emmanuel Kant, et tout autre ingrédient d’élévation spirituelle et utilitariste chez Jeremy Bentham. On insufflera sur la PNH les grands mots sacrés de la culture du résultat et de la bonne gouvernance. Enfin, on la revêtira d’un bel habit des droits humains fondamentaux, avec en dessous le respect des droits de la femme et des enfants. Ce bel habit sera cousu dans les ateliers de la démocratie et du développement durable. On fera porter à notre institution des chaussures neuves de justice et d’un bouclier de protection et de services publics. Car, notre PNH, à l’instar des grandes polices du monde, est conviée au concert des nations en vue d’aborder les problèmes complexes de sécurité publique tels que : La criminalité transnationale organisée, le combat contre le grand banditisme et les incivilités, la gestion des ports, Aéroports et frontières. Il est indispensable de peaufiner les pratiques policières haïtiennes pour que la PNH soit compétitive en termes de savoir, de savoir-faire et de savoir-être.
Pour y parvenir, je mettrai tout en œuvre en commençant par la sensibilisation des autorités de mon pays, le CSPN, etc. Ils tacheront de tout mettre en œuvre en vue de faire appliquer la politique de la qualité au sein de l’institution afin de valoriser les compétences, de promouvoir la culture du service communautaire, et la redéfinition des pratiques de gestion et des modes opératoires dans la PNH. Pour cela, nous projetons un futur plus prometteur pour la PNH qui divorcera d’avec son passé pour mieux relever les défis de la troisième décennie.
Redonner à la police son sens à travers les textes normatifs sous-entend qu’on doit : Hisser l’ENP et l’ANP à la dimension de leur être, établir un système de mentorat pragmatique et éclairé dans les commissariats et unités spécialisées de la PNH, renforcer les structures de l’IGPNH pour la supervision et la notation des agents, ordonner et rendre le travail de supervision effective des inspecteurs, cadres et employés de la PNH, concevoir des plans de carrière et de développement adaptés à l’environnement socio-économique du pays. Rendre effectif le stage obligatoire aux agents frais émoulus. Encadrer nos policiers, ce sont entre autres les formules magiques pour une autre PNH.
Mesdames et messieurs,
Merci de votre attention !
Policiers, policières,
Bonne fête !
La prudence est de mise.
C’est nous qui sommes légaux. La rue est à nous. Faisons notre travail avec sérieux et professionnalisme.
Nou pap bay le gain !
Que Dieu nous garde !
Michel Ange Gédéon, DG de la PNH