Tegucigalpa, 17 novembre 2022 ((rezonodwes.com)) – Plus de 154 000 migrants, principalement en provenance de Cuba, sont entrés au Honduras de manière irrégulière en 2022, soit 778,1 % de plus que pour toute l’année 2021, selon les chiffres de l’Institut national des migrations (INM) consultés jeudi par EFE.
Selon l’institution hondurienne, 40,3 % (62 250) des immigrants entrés au Honduras entre janvier et le 16 novembre sont cubains, 33,2 % (51 295) vénézuéliens, 9 9 % (15 232) équatoriens, 5,1 % (7 993) haïtiens et 1,4 % (2 099) colombiens.
Les 10,1 % restants (15 582) sont originaires de pays tels que l’Afrique, la Bolivie, le Brésil, le Chili, la Colombie, le Costa Rica, le Pérou, la République dominicaine, le Nicaragua et l’Uruguay, entre autres, ajoute le rapport.
Au cours de l’année 2021, le Honduras a intercepté un total de 17 590 migrants, principalement originaires d’Haïti et de Cuba, soit 778,1 % de moins que les personnes détenues jusqu’à présent en 2022.
Parmi les migrants, 54,4 % (824 063) sont des hommes, 27,1 % (41 904) sont des femmes, 10,1 % (15 634) sont des garçons et 8,3 % (12 850) sont des filles, a indiqué l’Institut des migrations.
Sur le nombre total d’étrangers interceptés, 54,8 % (84 6568) avaient entre 0 et 30 ans, et 45,2 % (69 795) avaient plus de 30 ans.
L’Institut des migrations a également indiqué que 73,3 % (113 171) des immigrants sont entrés au Honduras par les municipalités de Danlí et Trojes, département d’El Paraíso, et 23,8 % (36 856) par Choluteca, toutes deux limitrophes du Nicaragua.
Octobre est le mois au cours duquel le plus grand nombre de migrants sont entrés au Honduras de manière irrégulière, avec 30 775, et janvier est le mois au cours duquel le moins de migrants sont entrés, avec 1 766, a souligné l’institution.
Le Réseau humanitaire du Honduras a demandé la semaine dernière au Parlement hondurien d’approuver un décret visant à prolonger l’amnistie sur le paiement d’une amende administrative pour les migrants en situation de mobilité qui entrent irrégulièrement dans le pays.
Le Réseau humanitaire, qui regroupe plus de 50 organisations, a demandé au Congrès national de prendre en considération les recommandations publiées par la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) en ce qui concerne « la non-sanction de l’entrée ou du séjour irréguliers comme base pour avancer le plus rapidement possible dans cette approbation ».
L’amnistie migratoire a été publiée le 3 août dans le Journal officiel La Gaceta, trois mois après son approbation par le Parlement hondurien, et évite aux migrants en situation irrégulière de payer une amende de plus de 200 dollars.
source: EFE
