« C’est une insulte au peuple haïtien, la décision d’Ariel Henry de nommer un de ses amis à la Cour de Cassation pour assermenter le CEP-PHTK », s’indigne Dr. Renaud de NEHRO (audio)

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Josué Renaud: « Ariel Henry ne peut en aucun cas trouver des gens sérieux pour le rejoindre dans l’accomplissement de ses sales besognes ».

Haiti flirt avec le pouvoir absolu d’un seul homme quoique déjà rejetté par la majorité de la population pour suspicion de crime d’état et de haute trahison.

Lundi 14 novembre 2022 ((rezonodwes.com))–La nomination d’un président à la Cour de Cassation, la plus haute Cour de Justice en Haïti, relève de la prérogative exclusive du président de la République, rappelle Dr. Josué Renaud opinant lundi soir sur la énième décision illégale et inconstitutionnelle prise par le Dr. Ariel Henry, Premier ministre de fait et également en charge de la cellule de répression au ministère de l’Intérieur.

Ariel Henry a prolongé outre-mesure ses actions à la Primature, en prenant des mesures illégales et inconstitutionnelles les unes après les autres, alors, a insisté Josué Renaud, qu’i n’avait qu’une seule et unique attribution à savoir l’organisation des élections dans un délai ne dépassant pas 120 jours à compter de la date de son intronisation par Helen La Lime.

« Ariel Henry se met dans une situation qu’on le veuille ou non, qui l’obligera à faire face à la justice haïtienne. Il a outre-passé les limites de la Constitution ».

« Quoiqu’étant un homme de bon commerce, d’après nos informations, le juge Jean-Joseph Lebrun, par contre, ses actes posés seront péremptoirement entachés d’illégalité, vu un déficit de légitimité », a fait valoir Renaud, directeur exécutif de New England Humans Rights organization (NEHRO).

Le premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, n’a pas la « main heureuse » dans le choix de ses collaborateurs, a pointé Josué Renaud l’assimilant à « un vulgaire personnage lui valant à juste titre le nom de Henry Le Nul ». « Pagen anyen li fè ki bon ».

« C’est Helen La Lime qui donne des directives à Ariel Henry », et celui-ci un « esclave à talent », se prend réellement pour chef jusqu’à accumuler ses pouvoirs de facto.

Aux Etats-Unis et au Canada, jamais on ne verra un président à la Cour Suprême nommé de cette façon unilatérale et inconstitutionnelle, a brandi Dr. Renaud invitant les haïtiens à méditer sur la liste des personnages politiques ciblés et sanctionnés par ces deux principaux tuteurs d’Ariel Henry. « Ils veulent déblayer le terrain pour que nombreux se la bouclent et permettent à Henry Le Nul d’avancer ».

Josué Renaud a passé en revue le « compromis politique » qui n’est autre que le partage « de responsabilités » avec Ariel Henry.

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