6 octobre 2025
Tapachula, Mexique – Des centaines de migrants haïtiens, vénézuéliens, salvadoriens… envisagent une nouvelle caravane vers la frontière américaine
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Tapachula, Mexique – Des centaines de migrants haïtiens, vénézuéliens, salvadoriens… envisagent une nouvelle caravane vers la frontière américaine

Dimanche 13 novembre 2022 ((rezonodwes.com))–Des centaines de migrants qui sont entrés ces dernières semaines de manière irrégulière à Tapachula, à la frontière avec le Guatemala, en provenance d’Amérique centrale et d’Amérique du Sud, cherchent à démarrer aujourd’hui, dimanche, une caravane qui tentera d’avancer jusqu’à la frontière nord du Mexique, puis jusqu’aux États-Unis.

Hier, dans le parc central de Tapachula, où se rassemblent des migrants venus du Venezuela, du Pérou, de l’Équateur, de la Colombie et d’Haïti, les organisateurs ont apposé deux affiches annonçant le nouveau mouvement de masse des personnes, qui cherchent à avancer sans permis d’immigration.

L’un des organisateurs a déclaré à EFE qu’ils espèrent réunir entre 1 000 et 1 500 personnes et qu’ils partiront dimanche matin.

Les migrants étaient auparavant restés à Tapachula, où ils ont accompli les procédures d’immigration auprès de la Commission mexicaine d’aide aux réfugiés (Comar) et de l’Institut national des migrations (INM) afin de demander des visas pour des raisons humanitaires, mais ils tenteront de quitter la ville aujourd’hui, dimanche.

Le Vénézuélien Daniel Murillo, originaire de Maracaibo, a fait remarquer que, bien qu’ils veuillent rester au Mexique, « la situation économique de ce pays est critique » et leur idée est de continuer vers les États-Unis.

« Aucun de nous qui sommes ici n’aime les conditions dans lesquelles nous sommes, nous dormons dans la rue et si nous quittons notre pays, c’est pour avoir une meilleure qualité de vie, mais nous passons un mauvais moment, la seule chose que nous demandons est un transit gratuit », a-t-il déclaré à EFE.

« Nous sommes restés ici pendant environ 20 jours, mais c’est parce que nous avons besoin d’argent, nous devons travailler et continuer à avancer, notre objectif est de continuer et de passer par le Mexique, sans offenser personne », a-t-elle ajouté.

Wendy Jacinta, une migrante équatorienne, a déclaré à EFE qu’il existe un processus de migration à Tapachula, mais qu’il « dure longtemps et que personne ne va attendre un mois à dormir avec des cartons dans les parcs, dans les rues, ou à subir des mauvais traitements de la part des autorités parce qu’il est un migrant ».

Les migrants ont lancé un appel à la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) et au gouvernement de l’État du Chiapas pour qu’ils les aident sur la question des enfants et des adolescents qui restent dans la rue.

Ces dernières semaines, des centaines de migrants haïtiens ont séjourné dans le parc central de Tapachula, vendant leurs marchandises de manière informelle, ce qui leur permet de subsister en attendant leurs documents.

Selon le Comar, les migrants haïtiens occupent la troisième place en termes de demandes d’asile au Mexique avec 13 493 demandes.

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