Les familles originaires d’Haïti ont envahi les rues près du pont international Gateway, où se trouve l’association Ayudándoles a Triunfar, rapporte la presse locale.
Actuellement, de nombreux migrants haïtiens errent dans les rues de Matamoros, Tamaulipas, sans endroit sûr où passer la nuit, certains dormant en plein air près des passages internationaux et d’autres dans la gare routière.
Mardi 1er novembre 2022 ((rezonodwes.com))–Ces dernières semaines, le nombre de migrants haïtiens arrivant à la frontière entre les États-Unis et le Mexique a augmenté. Ce mardi, une nouvelle caravane est entrée à Matamoros, dans le Tamaulipas.
Le groupe est composé de familles entières, hommes, femmes, garçons et filles, et même de femmes enceintes.
Les familles d’Haïti ont envahi les rues près du pont international Gateway, où se trouvent les bureaux de l’association Ayudándoles a Triunfar, où plus de 300 migrants ont été enregistrés.
Les Haïtiens ont l’intention de demander l’asile politique aux États-Unis.
La présidente de l’organisation civile, Gladys Cañas, a expliqué qu’ils bénéficieront de conseils juridiques gratuits.
« Nous avons le soutien d’avocats experts en matière de migration qui pourront suivre chaque cas de manière spécifique », a-t-elle déclaré.
Les migrants se pressent dans les abris À Matamoros, dans l’État de Tamaulipas, il y a la Casa del Migrante San Juan Diego, gérée par le diocèse de Matamoros, un refuge temporaire qui accueille des migrants étrangers et des personnes déplacées.
Il existe également des églises qui proposent leurs installations comme abris.
Après la vague de migrants qui sont arrivés à Matamoros ces dernières années, principalement en provenance d’Amérique centrale, la Casa del Migrante a jugé nécessaire d’agrandir son bâtiment pour accueillir davantage de personnes.
Actuellement, de nombreux migrants haïtiens errent dans les rues de Matamoros, Tamaulipas, sans endroit sûr où passer la nuit, certains dormant en plein air près des passages internationaux et d’autres dans la gare routière.
La crise migratoire alerte les représentants des institutions gouvernementales et des associations civiles, car de nouveaux groupes devraient continuer à arriver.
