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Avec 97% des suffrages, Porto Rico choisit d`être le 51ème état des USA!

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L’option défendue par le gouverneur a remporté plus de 97% des suffrages lors d’un référendum.




Le gouverneur de Porto Rico veut défendre à Washington la volonté de ses électeurs: faire de leur île caribéenne en faillite le 51e État américain. Les Portoricains se sont en effet prononcés sur le statut de leur territoire, lors d’un référendum, ce dimanche. La consultation a toutefois été marquée par une énorme abstention et boycottée par l’opposition. »Nous nous présenterons sur la scène internationale pour défendre l’importance de voir Porto Rico devenir le premier État hispano des Etats-Unis », a déclaré Ricardo Rossello, peu après avoir voté dans la municipalité de Guaynabo, à l’ouest de la capitale San Juan. Son gouvernement luttera « à Washington et dans le monde entier » pour voir le petit territoire américain entrer dans l’Union, a ajouté le gouverneur arrivé au pouvoir en janvier sur cette promesse.

97% des suffrages

Des déclarations triomphales toutefois douchées par la très faible participation au scrutin qui proposait la « décolonisation immédiate de Porto Rico » et a attiré moins d’un électeur sur quatre (22,7% de participation) parmi les 2,2 millions d’inscrits. Selon les résultats quasi-définitifs publiés après la fermeture des bureaux de vote à 19h GMT, l’option défendue par le gouverneur a remporté plus de 97% des suffrages tandis que les partisans du statu quo ou de l’indépendantisme, qui avaient tous appelés au boycott, n’ont reçu que 1,5 et 1,3% des voix respectivement

Ce statut permettrait de mieux répondre à la crise, avait martelé ces dernières semaines le gouverneur de 38 ans, arrivé au pouvoir en janvier. Avec le boycott et après une campagne quasi-inexistante, la majorité des électeurs partageaient son opinion dimanche. « Je veux assurer l’avenir de mes enfants et de mes petits-enfants grâce aux financements fédéraux qui nous correspondent », confiait Miriam Cruz, une femme au foyer qui votait à San Juan.


Citoyens américains parlant majoritairement espagnol

Croulant sous 70 milliards de dettes et un mois seulement après avoir déclenché le plus gros processus de faillite jamais déclaré par une entité locale américaine, l’île risque toutefois d’avoir du mal à convaincre Washington d’ajouter une étoile au drapeau des Etats-Unis.Ancienne colonie espagnole, Porto Rico est devenu territoire américain à la fin du 19e siècle avant d’acquérir un statut spécial d' »État libre associé » dans les années 1950. Citoyens américains et souvent fiers de l’être, les Portoricains parlent cependant majoritairement espagnol.

Et s’ils ne peuvent pas voter à la présidentielle américaine ni élire de représentants au Congrès, les lois votées à Washington les touchent directement. Beaucoup y voient même l’origine de la crise qui assaille l’île.C’est en effet attirés par des exonérations fiscales décrétées à Washington que, pendant des décennies, les grands groupes américains se sont installés en nombre à Porto Rico. Mais le gouvernement fédéral a finalement décidé de supprimer cette exemption à compter de 2006, provoquant le départ en masse de ces sociétés.

« La Grèce des Caraïbes »

Frappée doublement par cette saignée et la grande crise financière, Porto Rico a alors plongé dans la récession. Pourtant, celle qu’on surnomme « la Grèce des Caraïbes » a pu aisément continuer à s’endetter sur le marché américain des obligations municipales, où les investisseurs s’arrachaient ses titres, là aussi exonérés d’impôts américains… jusqu’à l’explosion de la bulle.LIRE AUSSI >> Porto Rico, « la Grèce des Caraïbes », dans l’incapacité de payer ses dettes Pour redresser les finances, Ricardo Rossello a lancé un régime drastique d’austérité. Mais là encore, c’est Washington, à travers une commission de supervision, qui a eu le dernier mot. Une mainmise insupportable aux yeux de nombreux habitants, d’autant que le président américain Donald Trump s’est plusieurs fois prononcé contre un sauvetage public du territoire.




Le principal parti d’opposition avait averti avant même ce référendum purement consultatif -le cinquième depuis les années 1960- que l’option proposant de faire de Porto Rico un Etat américain aller « décrocher une victoire écrasante » mais seulement à cause du boycott.

L`Express

2 COMMENTS

  1. Nan estate aktyèl Pòtoriko kòm “Eta lib asosye,” Pèp la tankou timoun nan pye tab Etazini sètadi “sitwayen” segon klas. Yo pa gen dwa vote pou prezidan, ni kongrè meriken. Menm si nan ka pa nou menm ann Ayiti, Etazini mete prezidan li vle tankou li fè sa pandan tout 20èm syèk la, e sitou an 2011, lè li mete Mateli, epi resamman an 2016 la, li mete Jovenel/phtk ankò, men omwen nou menm Ayisyen, nou kapab di se yon pratik ilegal Etazini ap fè nan peyi nou; yap foure dyòl santi yo a nan zafè entèn peyi nou. Pòtoriken yo pa ka di sa. Etazini se mèt legal Pòtoriko.

    Sepandan, m twouve atik la ekri sou yon ton triyonfalis anfavè moun ki wè pou Pòtoriko ta vin 51èm Eta a. Se sèlman 23% moun ki tal patisipe nan plebisit malatchong la. Majorite Pòtoriken te suiv modòd bòykòt referandonm la. Kisa nap fè ak yo? Nan reyalite a, majorite Pòtoriken konfòtab a estati aktyèl la ki se “Eta endepandan Asosye” a.

  2. Tan pou nou ap viv jan nap viv la pa pito nou te fe menm jan ak pòtoriko. Nap di nou rnmn ayiti poutan chak jou nap fel mal nap preche union chak jou nou touye yon fre nou. Antouka sel moun k pa vle yo se moun ki gen entere moun pa we chef. Ayiti se peyim mw pap janm viv lot kote apre ayiti men li le pou nou ouvri lespri nou. Sispann bafre moun. Si sa ap ede peyi a nw pre poum aseptel

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