« Opération 60 secondes » : démantèlement d’un gang impliqué dans 315 vols de voitures et des avoirs illégaux d’une valeur de 6,5 milliards de dollars.
Le chef des gangs, un bandit à cravate, selon la police chilienne, est « une personne qui a fait des études supérieures » tout comme tous ceux qui alimentent BBQ, Izo, Vithelhomme, Lanmò San Jou… en armes et munitions, puis après, ils sollicitent de leurs tuteurs l’intervention de troupes étrangères sur le territoire pour mieux asseoir leur crime et la haine du pays de Dessalines.
Samedi 29 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–Vendredi matin, les informations ont révélé que le principal chef du groupe criminel lié au vol et au blanchiment de véhicules, qui a été arrêté lors de l’opération dite « 60 secondes », menée par les carabiniers et le parquet, était un informaticien qui effectuait des études supérieures.
Le gang s’appelait « 60 secondes » parce que c’était le temps qu’il fallait pour cloner des clés de voiture. Le leader a été arrêté dans la commune de Santa Cruz, et les voisins du secteur soulignent qu’il leur a dit que « les gens me regardent et pensent que je fais de mauvaises choses, je travaille à la bourse ».
L’opération « 60 secondes » a nécessité l’intervention dans trois régions du Chili, avec des raids simultanés, au cours desquels 345 policiers ont participé à l’arrestation, à l’entrée et à la perquisition des domiciles des dirigeants de l’organisation. Ce coup important a été porté au crime organisé par les carabiniers grâce à une opération baptisée « 60 secondes », qui a permis de démanteler une bande accusée de vol de véhicules, de clonage de véhicules et d’escroqueries diverses, qui avait accumulé des actifs de 6,5 milliards de dollars pour ces crimes.
Selon les informations des Carabineros, l’identité du sujet correspond à Paulo Yáñez Alvarado, 42 ans, qui dispose de compétences informatiques avancées qui, « lui ont permis d’être associé à la création d’au moins 25 sociétés fictives pour la commercialisation de véhicules volés« .
« Dans le cas du chef de cette bande, c’est un professionnel, une personne qui fait des études supérieures et qui est à la tête d’une bande criminelle qui a, selon ce que cette enquête a montré, volé plus de 300 véhicules et généré plus de 500 victimes, ce qui a été démantelé hier est quelque chose de très significatif« , a déclaré vendredi la ministre de l’Intérieur Carolina Tohá.
Grâce à ses connaissances, Yáñez a réussi à se hisser au sommet de l’organisation criminelle, ayant une personnalité très structurée et méticuleuse, pratiquement obsessionnelle, ce qui se reflète dans le fait qu’il n’utilisait ni cartes ni comptes bancaires, effectuant tous ses paiements en espèces. De cette manière, il soumettait le reste des membres du groupe à son pouvoir par le biais de menaces, de manipulations et d’influences, et selon l’enquête, il était respecté en raison de son intelligence et de ses capacités. » (…) Il a été détourné, précisément, pour générer des contacts avec d’autres réseaux criminels pour les différentes phases du crime. Il s’agissait de ré-immatriculations, de falsifications de documents et d’autres systèmes utilisés par cette organisation pour pouvoir créditer ou profiter des vols de véhicules qui étaient générés au départ et qui finissaient par être ré-immatriculés, clonés, entre autres modalités », a déclaré le chef du SEBV, le colonel Christian Tenhamm, au sujet de ses connaissances.
Cependant, Paulo Yáñez n’a pas seulement utilisé ses connaissances pour perpétrer des crimes, il a aussi développé un goût particulier pour les voitures de luxe. Ainsi, les sources des carabiniers indiquent qu’il était lié en tant que propriétaire de véhicules de luxe de marques et modèles tels que Land Rover Evoque et BMW X3, ayant en même temps, un goût particulier pour les motos de forte cylindrée de marques exclusives telles que deux Ducatis modèle Diavel 1260S et ScraMBLER 800, ainsi qu’une Harley davidson RH1250.
Mais sa collection ne s’arrête pas là, puisqu’il possédait un grand nombre de véhicules de différentes marques et modèles tels que Volkswagen, Citroën et Yamaha.
Son goût ne se limitait pas aux véhicules, puisque des sources policières indiquent qu’il possédait également une collection exclusive de 22 montres-bracelets et 6 ordinateurs haut de gamme.
Enfin, il convient de noter qu’en plus de tout ce qui précède, il possédait également une série de maisons dans des quartiers exclusifs et aisés de la Cinquième Région, qu’il changeait constamment. Bien que dans le cas où Yáñez ne se trouvait pas dans la région de Valparaíso, il était probablement en Argentine, pays dans lequel il voyageait constamment.
Le gang s’appelait « 60 secondes » parce que c’était le temps qu’il fallait pour cloner des clés de voiture. Le leader a été arrêté dans la commune de Santa Cruz, et les voisins du secteur soulignent qu’il leur a dit que « les gens me regardent et pensent que je fais de mauvaises choses, je travaille à la bourse ».
