»Il n’y a aucun déshonneur à démissionner », conseille Clarens Renois au monarque Henry Nul

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Clarence Renois ne veut plus  »Sauver le soldat Ariel », comme il en était le cas il y a quelques semaines avec la proposition du  »Haut Conseil de la Transition » qui devait aider Ariel Henry à gouverner. Pour Clarens, qui croit que définitivement le monarque Henry Nul a échoué,  »Il n’y a aucun déshonneur à démissionner et c’est grave de demander au blanc de venir vous aider à rester au pouvoir »

Vendredi 28 octobre 2022 ((rezonodwes.com))— Aux yeux du coordonnateur exécutif de l’UNIR, l’ancien journaliste-vedette Clarens Renois, l’alliance récemment formée entre plusieurs partis politiques de diverses tendances, n’est en aucun cas constituée pour aller “sauver le soldat Ariel”. M. Renois qui intervient vendredi matin à l’émission Booster de radio Mega, bien au contraire, n’a pas du tout digéré le dernier acte posé par le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, demandant “aux blancs de venir à son secours”.

Après plus d’un an au pouvoir sans apporter aucune amélioration positive dans la vie du citoyen haïtien, M. Renois a suggéré à l’équipe gouvernementale de tirer les conséquences de leur incompétence à gérer les affaires du pays. “Il n’y a aucun déshonneur, aucune honte à démissionner”, a conseillé le dirigeant de l’UNIR au monarque Henry Nul.

“S’accrocher au pouvoir ne rimera à rien. J’ai vu  Jean-Claude Duvalier et Prosper Avril partir en se rendant à l’évidence qu’inverser la situation en leur faveur, est chose impossible”, a rappelé le journaliste qui a couvert diverses manifestations politiques en Haïti.

Le compromis recherché n’est pas pour  exiger une part du gâteau, se veut être clair le natif de la Grande-Anse, expliquant qu’Ariel Henry, en tant que détenteur d’un pouvoir de fait a besoin de nous entendre étaler devant lui la situation actuelle.

“Il ne faut pas jouer avec le destin du pays […] si votre présence constitue un obstacle, il faut vous retirer”, analyse Renois regrettant l’absence d’un Parlement qui serait apte “à renvoyer ce gouvernement sur convocation”.

L’ancien candidat à la présidence qui s’était hissé dans un classement favorable, se questionne sur le rôle actuel d’un ministre au sein du régime Tet ale-PHTK3.

“A l’heure actuelle, la solidarité gouvernementale n’a aucun sens, un ministre qui se respecte devrait partir lui-même”, constate le leader de l’UNIR interviewé par Romanes Samedi de Radio Mega.

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