Disséminer l’information pour mieux comprendre le développement

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Une partie essentielle du travail sur le développement et les ODD consiste à garantir l’accès du public à l’information et la protection des libertés fondamentales. La Journée mondiale d’information sur le développement (24 octobre) vise à attirer l’attention du monde sur les problèmes de développement et sur la nécessité de renforcer la coopération internationale pour les résoudre.

Mercredi 26 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–

La mobilisation de l’opinion publique

Une partie essentielle du travail sur le développement consiste en la mobilisation de l’opinion publique dans les pays en développement comme dans les pays développés, en faveur d’objectifs et de politiques fixés. Les gouvernements des pays les plus avancés doivent poursuivre et intensifier leurs travaux pour faire mieux comprendre au public la nature interdépendante des efforts de développement et la nécessité d’aider les pays en développement à accélérer leur progrès économique et social. De même, les gouvernements des pays en développement doivent continuer à sensibiliser les populations à tous les niveaux aux avantages et aux sacrifices en jeu, et à s’assurer leur pleine participation à la réalisation des buts et objectifs de développement.

La mobilisation de l’opinion publique doit incomber principalement aux instances nationales. Les gouvernements peuvent envisager la création de nouveaux organismes nationaux ou le renforcement des organismes existants destinés à mobiliser l’opinion publique, à titre de mesure à long terme, pour donner aux programmes d’enseignement une orientation toujours plus axée sur le développement. Considérant que le leadership peut apporter une contribution significative à la mobilisation de l’opinion publique, la formulation d’objectifs concrets par les autorités compétentes est indispensable.

Le rôle de l’Organisation des Nations Unies a été d’aider les différents médias nationaux d’information, notamment en leur fournissant des informations de base adéquates dans lesquelles ces médias peuvent puiser à la fois substance et inspiration pour leur travail.

En 1972, l’Assemblée générale a créé la Journée mondiale d’information sur le développement pour attirer l’attention du monde sur les problèmes de développement et sur la nécessité de renforcer la coopération internationale pour les résoudre (résolution 3034(XXVII)). L’Assemblée générale a décidé que la date de la Journée devait coïncider avec la Journée des Nations Unies, le 24 octobre, qui est également la date de l’adoption, en 1970, de la Stratégie internationale du développement pour la deuxième Décennie des Nations Unies pour le développement.

L’Assemblée générale a estimé que l’amélioration de la diffusion de l’information et de la mobilisation de l’opinion publique, notamment auprès des jeunes, conduirait à une plus grande prise de conscience des problèmes de développement, favorisant ainsi les efforts dans le domaine de la coopération internationale pour le développement.

Contexte

Depuis les années 1970, les gouvernements se sont consacrés aux objectifs fondamentaux inscrits dans la Charte des Nations Unies pour créer des conditions de stabilité et de bien-être et assurer un niveau de vie minimum conforme à la dignité humaine par le progrès et le développement économiques et sociaux. Le lancement de la première Décennie des Nations Unies pour le développement en 1961 a marqué un effort mondial majeur pour concrétiser cet engagement solennel. Depuis lors, les tentatives se sont poursuivies pour adopter des mesures à cette fin.

Malheureusement, le niveau de vie de millions de personnes – souvent sous-alimentées, sans instruction, au chômage et dépourvues de nombreux équipements de base – dans le monde est encore très bas. Néanmoins, il ne faut pas laisser les frustrations et les déceptions actuelles obscurcir la vision ou entraver la réalisation des objectifs de développement.

Le succès des activités de développement international dépend dans une large mesure de l’amélioration de la situation internationale générale qui nécessite des progrès concrets, notamment dans la promotion de l’égalité des droits politiques, économiques, sociaux et culturels pour tous les membres de la société.

L’objectif ultime du développement doit être d’apporter une amélioration durable du bien-être de l’individu qui soit bénéfique pour tous. Si les privilèges indus, les différences extrêmes de richesse et l’injustice sociale persistent, le développement échoue dans son objectif essentiel. La communauté internationale doit relever le défi de l’ère actuelle, des opportunités sans précédent offertes par les progrès scientifiques et technologiques, afin qu’ils puissent être équitablement partagés par tous les pays et, à leur tour, puissent contribuer à l’accélération du développement économique dans le monde entier.

Science et technologie

Les pays en développement doivent continuer à augmenter leurs dépenses de recherche et de développement. Ils doivent également poursuivre leurs efforts concertés, avec l’aide appropriée du reste du monde, pour accroître leur capacité d’appliquer la science et la technologie au développement, de manière à réduire sensiblement l’écart technologique.

Une coopération internationale pleine et entière doit être étendue pour l’établissement, le renforcement et la promotion de la recherche scientifique et des activités technologiques, qui ont une incidence sur l’expansion et la modernisation des économies. Une attention particulière doit être accordée à la promotion de technologies adaptées à chaque pays, et des efforts de recherche concentrés doivent être faits sur des problèmes choisis – dont les solutions peuvent avoir un effet catalyseur dans l’accélération du développement.

De nouvelles solutions aux défis du développement

Les technologies de l’information et des communications (TIC) ouvrent des perspectives nouvelles pour le règlement des problèmes de développement, en particulier dans le contexte de la mondialisation. Elles peuvent notamment favoriser la croissance économique, la compétitivité, l’accès à l’information et au savoir, l’élimination de la pauvreté et l’inclusion sociale, qui contribueront à accélérer l’intégration de tous les pays dans l’économie mondiale,

En outre, il est bien établi que les technologies de l’information et des communications présentent de nouvelles opportunités et de nouveaux défis et qu’il est urgent de s’attaquer aux principaux obstacles auxquels les pays en développement se heurtent pour accéder aux nouvelles technologies, tels que l’insuffisance des ressources, des infrastructures, de l’éducation, des capacités , l’investissement et la connectivité, et les questions liées à la propriété, aux normes et aux flux de technologie. À cet égard, nous appelons toutes les parties prenantes à fournir des ressources adéquates, un renforcement des capacités et un transfert de technologie aux conditions convenues d’un commun accord aux pays en développement.

La fracture numérique

Cependant, des inquiétudes subsistent quant à la fracture numérique qui sépare, en ce qui concerne l’accès aux outils d’informatique et de communications et aux connexions à haut débit, les pays se situant à des stades différents de leur développement, et qui a des répercussions sur de nombreuses applications pertinentes d’un point de vue économique et social dans des domaines comme la gouvernance, le commerce, la santé et l’éducation, et juge également préoccupants les problèmes particuliers rencontrés dans le domaine du haut débit par les pays en développement, notamment les pays les moins avancés, les petits États insulaires en développement et les pays en développement sans littoral (A/RES/65/141)

ONU

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