Frantz Duval remercie un citoyen sans le citer, qui, selon lui, a secouru Alphonse et lui a appliqué un garrot pour arrêter l’hémorragie avant l’arrivée des secours médicaux.
Les journalistes en Haïti sont la cible des gangs, qui sont devenus plus puissants depuis la constitution du régime illégitime PHTK3 né de l’Accord mor-né du 11 septembre 2021, suit à un tweet du Core Group.
Mercredi 26 octobre 2022 ((rezonodwes.com)–
Roberson Alphonse, qui travaille pour le quotidien Le Nouvelliste et la radio Magik9, a été hospitalisé et devrait se rétablir, a déclaré Frantz Duval, directeur éditorial des deux médias. Il a précisé qu’Alphonse avait subi deux opérations jusqu’à présent, de quoi rassurer tous ses confrères.
Mardi également, les autorités ont retrouvé le corps d’un autre journaliste qui avait disparu depuis plusieurs jours. Garry Tess animait un talk-show politique dans la ville des Cayes, dans le sud du pays, selon l’Office de protection des citoyens du gouvernement, qui s’est dit extrêmement préoccupé par la sécurité des journalistes en Haïti et a demandé instamment leur protection, alors que les ministres eux-mêmes, devenus introuvables, se mettent à l’abri depuis environ un mois.
Un/une ministre du gouvernement PHTK-SDP-Fusion, a appris Rezo Nòdwès, fait sortir des notes de presse depuis l’étranger où il/elle se « réfugie » en attendant le débarquement du « blanc ».
Personne n’a été arrêté dans aucune des affaires de crimes perpétrés contre les journalises haïtiens, bien qu’ils en Haïti soient depuis longtemps la cible de gangs, qui sont devenus plus puissants depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet 2021 et l’arrivée du Premier ministre décrié, Dr. Ariel Henry et ses nouveaux alliés de l’ancienne opposition.
M. Duval a remercié une personne non identifiée qui, selon lui, a secouru Alphonse et lui a appliqué un garrot pour arrêter l’hémorragie avant l’arrivée des secours médicaux.
Duval a souligné que la voiture avait plus de 10 impacts de balles. « La santé est la priorité absolue », a-t-il écrit. « Merci à tous pour votre compréhension. »
Le ministère haïtien de la Culture et de la Communication a déclaré avoir appris « avec horreur la nouvelle de la tentative d’assassinat », qui s’est produite dans le quartier de Delmas alors qu’Alphonse se rendait à la station de radio pour son travail.
« Sa rigueur, son effort d’impartialité et son sens de la perfection en font un modèle pour la profession », a déclaré le ministère dans un communiqué, sans mentionner cette fois-ci « l’ouverture des éternelles enquêtes qui se poursuivent », contrairement à Joseph Lambert.
Le président du Sénat, Joseph Lambert, a demandé une enquête judiciaire sur l’attaque.
Il y a plus d’un mois, deux autres journalistes, Tayson Latigue et Frantzsen Charles, ont été abattus alors qu’ils effectuaient un reportage dans un bidonville contrôlé par des gangs. Leurs corps ont été incendiés.
En janvier, des membres de gangs ont tué deux autres journalistes en reportage à Laboule, une communauté située au sud de Port-au-Prince.
La Inter American Press Association (IAPA), basée à Miami, a indiqué que cette année a été l’une des plus violentes et meurtrières pour la presse en Haïti depuis la tenue des registres en 1987.
Les journalistes continuent également de réclamer justice pour la disparition en mars 2018 du photographe indépendant Vladjimir Legagneur, qui a été vu pour la dernière fois dans le quartier de Grand Ravine à Port-au-Prince, l’une des zones les plus pauvres et les plus dangereuses.
Il y a quelques semaines, les autorités haïtiennes ont demandé le déploiement immédiat de troupes étrangères alors que le pays est confronté à une crise sans précédent « planifiée » pour justifier cette intervention.
L’un des gangs les plus puissants d’Haïti, « Jimmy Barbecue’, à la solde du régime PHTK, selon de multiples dénonciations et confidences, notamment Me. Reynold Georges en 2020, a encerclé un important terminal de carburant il y a plus d’un mois et a exigé la démission du Premier ministre Ariel Henry tout en empêchant la distribution d’hydrocarbures. Les stations-service ont fermé, les banques et les épiceries ont des horaires limités et l’eau potable est rare, alors que le pays est aux prises avec une épidémie de choléra qui a tué au moins 40 personnes, avec plus de 1 750 cas suspects à ce jour, dit-on.
