abc Noticias Mexico: Les Haïtiens ont abandonné le NL (Nueva Leon) en raison du refus de bas salaires
Contrairement à d’autres migrants, ceux d’Haïti de la région de Nuevo Leon, ont leurs documents en règle, tels que passeports et certificats de naissance, ce qui en fait des candidats aux offres d’emploi, a rapporté abc Noticias Mexico notant qu’il y a un an, une importante vague d’Haïtiens est arrivée à Nuevo Leon.
Jeudi 20 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–
Selon le journaliste Eber Rodríguez, en septembre 2021, des milliers de migrants haïtiens voyageant dans une caravane vers les États-Unis ont séjourné dans la région métropolitaine de Nuevo León à la recherche d’opportunités d’emploi ; toutefois, leur présence notable a disparu.
Pendant leur séjour dans la zone métropolitaine de Monterrey, le refuge Casa INDI, qui offre nourriture et logement aux pauvres et s’occupe des migrants, a hébergé jusqu’à 1 200 migrants caribéens durant cette période.
Les migrants occupaient les carrefours ou profitaient de la circulation pour demander de l’argent aux passants ou aux automobilistes. Pour Jaime Salinas, responsable de la Casa INDI del Padre Infante, leur absence est due au fait que les sources d’emploi dans la ville sont loin de celles du « rêve américain ».
« Ici, j’ai une liste de 300 entreprises qui proposent du travail. C’est 2 000 pesos, 1 800 pesos, c’est ce que toute entreprise paie pour commencer« , explique Salinas en montrant les salaires proposés par les entreprises de Nuevo León.
« Les Haïtiens appellent les entreprises et demandent combien elles paient, et quand je leur réponds que c’est 100 dollars par semaine, ils disent : « Vous voulez m’exploiter parce que je suis un migrant? ». Aux États-Unis, ils gagnent 100 dollars par jour« , font-ils remarquer.
Aux États-Unis, leur salaire pourrait atteindre 500 dollars par semaine, mais ils courent des risques en tentant de traverser la frontière nord du Mexique.
Les refuges pour migrants de la ville estiment qu’il ne reste que 10 % de tous ceux qui sont passés par là, soit moins de 2 000 personnes.
Contrairement à d’autres migrants, ceux d’Haïti ont leurs documents en règle, tels que passeports et certificats de naissance, ce qui les rend éligibles aux offres d’emploi.
« Où sont les Haïtiens ? Beaucoup travaillent parce qu’ils ont leurs papiers en règle, mais toujours avec le désir et le but de passer aux Etats-Unis », a expliqué Salinas.
Ceux qui ont décidé de partir se trouvent dans les villes frontalières de Coahuila et Tamaulipas. « De Matamoros à Tijuana, c’est plein à craquer d’Haïtiens, de migrants qui attendent de passer aux États-Unis, et ils ne veulent pas bouger », a-t-il dit.
