« Guerre de gangs », c’est la conclusion d’une enquête qui se poursuit déjà activement.
Samedi 9 novembre 2019 ((rezonodwes.com))– Contrairement à son attitude lors des événements qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes à La Saline, le gouvernement démissionnaire, censuré par les Députés, n’a pas tenté de nier l’assassinat d’une quinzaine de personnes et l’incendie de 21 maisons et de 11 véhicules au Bel-Air et au Bas de Delmas ces derniers jours.
Le titulaire du Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique (MJSP), Jean Roudy Aly, s’est même dit alerté et préoccupé par la situation sécuritaire qui prévaut au quartier de Bel-Air et a confirmé des pertes en vies humaines, des blessés, des maisons et des véhicules incendiés sont enregistrés à l’occasion d’attaques « criminelles insupportables ».
Pourtant, Aly, dont le gouvernement est indexé dans cette sombre affaire par le Réseau National des Droits Humains (RNDDH), a plutôt rejeté la faute de ces actions sur des « affrontements entre gangs armés ».
L’éternel dirigeant démissionnaire Tet Kale, à qui l’on reproche la libération et le transfert aux États-Unis de sept mercenaires étrangers lourdement armés, dans les parages de la Banque Centrale du pays, a déploré « amèrement ces actes odieux qui viennent aggraver la violence entretenue par des individus sans foi ni loi, dénués de toute humanité, pour qui la vie est une banalité« , promettant qu’il n’y aura pas d’impunité dans ce cas. Alors que des présumés indexés dans le massacre de La Saline, courent encore les rues en toute impunité depuis plus d’un an.
D’un autre coté, un autre ministre du même gouvernement plusieurs fois démissionnaire, Bocchit Edmond, a plutôt joué la carte de Ponce Pilate, déclarant pince sans rire au micro des journalistes, qu’il ne pourra pas opiner sur cette nouvelle tuerie, car ne sachant rien de cette affaire.
Pourtant le même ministre ne s’est pas privé de palabres pour condamner l’attaque suspecte et plus récente d’un minibus au Champs de Mars tout en demandant à tout un chacun de s’indigner par rapport à cet acte qualifié de « terroriste » par le pouvoir et que celui-ci a tout bonnement attribué à l’opposition.
