Selon Xinua, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a souligné « d’ailleurs qu’il ne recommandait pas une force de maintien de la paix de l’ONU« .
Haïti a besoin d’eau potable et de carburant pour combattre le choléra (chef de l’ONU), rapporte l’agnece de presse chinoise Xinua, lundi soir.
Lundi 17 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–
Haïti a besoin d’eau potable et de carburant pour lutter contre l’épidémie de choléra alors que les agences humanitaires intensifient leur soutien, a indiqué lundi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
« Nous vivons une situation absolument dramatique« , a déclaré M. Guterres aux journalistes. « Le port (de la capitale Port-au-Prince) est bloqué par des bandes criminelles, ce qui empêche le carburant et d’autres matériaux nécessaires de circuler. A cause de cela, nous n’avons pas de carburant dans la ville. Là où il n’y a pas de carburant, il n’y a pas d’eau« .
Le traitement le plus important pour le choléra est l’hydratation, mais il n’y a pas d’eau disponible dans la capitale, a-t-il dit. « C’est donc une situation absolument cauchemardesque pour la population d’Haïti, en particulier celle à Port-au-Prince. »
Le chef de l’ONU a réitéré son appel pour qu’une force armée internationale travaille avec la police haïtienne pour libérer le port et établir un corridor humanitaire « conformément aux critères humanitaires stricts, indépendants des dimensions politiques des problèmes, lesquels doivent être résolus par les Haïtiens eux-mêmes. » Il a souligné d’ailleurs qu’il ne recommandait pas une force de maintien de la paix de l’ONU.
Le porte-parole du chef de l’ONU Stéphane Dujarric a indiqué que les agences humanitaires ont visité des centres de traitement du choléra gérés par des organisations non gouvernementales afin d’intensifier l’aide.
Samedi dernier, les autorités haïtiennes avaient confirmé 78 cas de choléra, avec 835 cas suspects, dont 271 dans la prison de Port-au-Prince. On compte 36 décès dus au choléra, dont 14 dans la prison de Port-au-Prince, a-t-il poursuivi.
M. Dujarric a ajouté que certains hôpitaux ont signalé qu’ils ne pouvaient pas effectuer les opérations chirurgicales nécessaires en raison du manque de carburant.
L’Organisation panaméricaine de la santé a lancé un appel d’urgence de près de 13 millions de dollars pour répondre à l’épidémie de choléra.
source: Xinhua

