En Haïti, pays membre fondateur de l’OEA, un groupe d’ambassadeurs étrangers (les maitres du pays) accordent des « pouvoirs illimités » à un premier ministre illégal et inconstitutionnel avec le droit de « déclarer la guerre à son peuple ».
Au pays même où a lieu la 52e assemblée générale de l’OEA, les pouvoirs du président légitime Pedro Castillo sont limités alors que cette même organisation exige d’ Ariel Henry, un chef de gouvernement inconstitutionnel et par-dessus tout présumé auteur et ou co-auteur de l’assassinat d’un président, l’autorisation pour l’envoi de forces étrangères, sur son territoire pour mater les manifestations populaires, sous prétexte de combattre des gangs pro-PHTK.
Samedi 8 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–Le représentant péruvien auprès de l’OEA a indiqué que si le Souverain Pontife était disposé à rencontrer le président, quel qu’il soit, « bon débarras, mais c’est fini ». Harold Forsyth regrette que le Congrès péruvien n’ait pas approuvé le voyage de Pedro Castillo au Vatican.
Le député péruvien Carlos Anderson a justifié la décision prise par la plénière législative de refuser l’autorisation au président de la République, Pedro Castillo, de se rendre en Europe dans le cadre d’une tournée incluant la Cité du Vatican pour rencontrer le pape François.
« C’est pour lui rappeler qu’il n’est pas un roi. Le président est convaincu d’être le roi, sinon il ne ferait pas des choses comme ‘Je n’aime pas ce policier, ils vont le faire sortir quoi qu’il arrive' », a-t-il déclaré vendredi.
Le Congrès réuni en séance plénière a rejeté par 58 voix contre 56 et six abstentions la demande de Pedro Castillo d’autoriser son voyage en Europe ce mois-ci afin qu’il puisse se rendre au Saint-Siège pour un rendez-vous avec le pape François.
« Il est bon que, de temps à autre, il comprenne que le pouvoir présidentiel a aussi ses limites« , a ajouté M. Anderson.
Le législateur non groupé a également justifié sa décision en soulignant que Pedro Castillo ne représente pas adéquatement la nation lors de ses voyages à l’étranger.
« Chaque voyage du président est plus ou moins une attente pour voir quel cafouillage il va y avoir pour commencer, parce que vous pouvez voir qu’il n’écoute pas son ministre des affaires étrangères ou décide simplement de l’ignorer, mais ce n’est pas une bonne représentation de l’État péruvien », a-t-il déclaré.
