Au Mexique, à la seule différence, contrairement au régime PHTK présidé par Dr. Ariel Henry et alliés en Haiti, le gouvernement n’est pas de connivence avec les gangs armés criminels. Au cours du premier semestre, les crimes d’extrême violence tels que les massacres, les lynchages, les démembrements, les meurtres avec extrême cruauté, entre autres, ont augmenté de 20% par rapport à 2021.
à lire aussi: Violencia en México: masacres en 2022 se incrementan en estos estados (publimetro.com.mx)
Jeudi 6 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–La semaine dernière au Mexique, en Amérique centrale et dans les Caraïbes, selon un rapport de Armed Conflict Location & Event Data Project (ACLED), publié jeudi, « la violence des gangs dans ce pays ainsi qu’au Honduras et en Haïti est restée élevée« , tandis que « des manifestations visant à réclamer de meilleures conditions de vie et le respect des droits des femmes ont été signalées dans plusieurs pays« , non pas seulement en Haïti visé par une occupation militaire imminente de troupes canadiennes et mexicaines.
Au Mexique, un chef indigène et un représentant du gouvernement ont été tués par des groupes armés alors que les civils étaient de plus en plus souvent pris pour cible dans l’État du Michoacán, tandis que la violence des gangs a augmenté dans l’État de Puebla.
Le rapport souligne qu’au Mexique, les attaques de groupes armés contre des civils se sont multipliées la semaine dernière dans l’État du Michoacán, notamment des attaques ciblées contre des personnalités politiques. Dans la municipalité d’Uruapán, des suspects armés ont abattu un membre du Conseil suprême indigène de la communauté Caltzontzin, déclenchant une manifestation de la population indigène qui réclamait justice. Bien que le motif de l’attaque reste inconnu, cette communauté indigène avait déjà dénoncé la répression et la criminalisation par l’État de ses actions de protestation visant à réclamer une meilleure éducation et de meilleures conditions de travail pour les groupes indigènes.
Par ailleurs, au Honduras, – qui ne connait pas des problèmes de gouvernement illégitime et corrompu comme celui installé en Hati par un syndicat d’ambassadeurs -, les attaques contre des civils par des gangs et d’autres groupes armés ont entraîné une augmentation de la violence dans les départements de Francisco Morazán et de Cortés.
En Haïti, les manifestations antigouvernementales se sont poursuivies alors que les opérations de police contre l’alliance des gangs du G-9 fédéré par le régime PHTK au pouvoir depuis 2011, n’ont pas permis de reprendre le contrôle du terminal pétrolier de Varreaux.
À Cuba, rapporte ACLED dans son « Regional overview », les pannes de courant liées à l’ouragan Ian ont déclenché des manifestations, la population continuant d’exiger des solutions à la crise énergétique que connaît le pays. Pendant ce temps, au Mexique et au Salvador, les femmes ont exigé le droit à des avortements sûrs et légaux.
