La candidate arrivée troisième au Brésil annonce son soutien à Lula au second tour: « Je reconnais son engagement envers la démocratie »

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Jeudi 6 octobre 2022 ((rezonodwes.com))–La sénatrice brésilienne Simone Tebet, arrivée troisième à l’élection présidentielle de dimanche dernier avec 4,16% des voix, a annoncé mercredi son soutien à l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva au second tour des élections du 30 octobre.

« Je donnerai mon vote » à Lula car « je reconnais son engagement envers la démocratie et la Constitution, que je ne reconnais pas au président actuel« , Jair Bolsonaro, qui cherche à se faire réélire, a déclaré M. Tebet dans un hôtel de la ville de Sao Paulo.

La porte-étandard du Mouvement démocratique brésilien (MDB, centre-droit) a été la grande surprise du premier tour et ses voix (cinq millions) pourraient être décisives pour Lula, qui a obtenu 48,4 % et qui disputera la présidence au second tour avec Bolsonaro, qui a obtenu 43,2 % dimanche dernier.

Mme Tebet a déclaré que, bien que certains de ses collègues lui aient demandé de rester neutre, elle ne pouvait pas être « omissive » à ce moment « très grave » de l’histoire du Brésil, un pays « divisé par les discours de haine, la polarisation idéologique et les conflits de pouvoir ».

Elle a souligné que jusqu’au 30 octobre, elle restera « dans les rues », « vigilante », car elle estime que le Brésil a besoin d’être « reconstruit » après presque quatre ans de gouvernement de Bolsonaro, au cours desquels le pays « a été abandonné dans le feu de joie de la haine et du déni » de la pandémie de coronavirus.

Elle a donc lié son soutien à l’inclusion de plusieurs de ses propositions, notamment l’élimination de la liste d’attente pour l’éducation des enfants, la fin du retard dans les examens et les opérations chirurgicales dû au covid-19 et la résolution des problèmes des familles les plus endettées.

Il lui a également demandé de sanctionner une loi sur l’égalité des salaires entre hommes et femmes, actuellement bloquée au Congrès ; et, en cas de victoire, de former un cabinet « pluriel, avec des hommes, des femmes, des noirs, des personnes déficientes, ayant comme exigences la compétence, l’éthique et la volonté de servir ».

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