Chili – Les résultats des tests de dépistage de drogues remis aux députés : à 14 heures, on saura qui sera envoyé au Comité d’éthique

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Ne devrait-on pas exiger autant en Haiti? Ariel Henry, son ministre des « Affaires Etranges » sont-ils réellement en possession de toutes leurs facultés morales, intellectuelles pour regarder cyniquement leur pays sombrer dans le chaos et continuer de mentir sur une tribune internationale, juste pour le plaisir d’un petit groupe d’affairistes et d’apatrides croyant à coup de communiqués remédier à la situation?

Mercredi 28 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–Un fonctionnaire de la Chambre des députés s’est présenté au poste de Marcela Riquelme dans la chambre pour lui remettre une enveloppe. Il s’agissait du résultat du test anti-drogue que le parlementaire a subi au cours du mois d’août en vertu d’une modification du règlement intérieur de la corporation qui exige que ces tests soient effectués au moins deux fois par législature.

Elle est l’un des cinq députés qui ont présenté un recours en protection devant la Cour d’appel afin d’annuler le règlement, qui, selon eux, viole les droits fondamentaux, est « bâclé » et « plein de contradictions », bien qu’ils aient assuré qu’ils ne sont pas contre le test, mais contre la façon dont il est effectué.

Riquelme a montré qu' »il n’y a AUCUNE infraction à la norme susmentionnée », ce qui signifie qu’il a effectué un test négatif ou présenté un certificat au cas où il aurait ingéré une substance pour des raisons médicales. « J’ai passé le test et, de mon propre chef, je le rends public. Si la société décide de le rendre public, elle porte atteinte à un droit essentiel. Le droit à l’honneur et le droit à la vie privée ».

Les résultats officiels seront rendus publics sur le site de la Chambre des députés à 14 heures mercredi, sans entrer dans le détail des substances ingérées par ceux qui ont enfreint les règles. Mais entre-temps, les députés qui ont également reçu l’enveloppe et obtenu le même résultat que Riquelme ont voulu évoquer le sujet.

Bien qu’une majorité soit en faveur du test, certains prétendent qu’il criminalise la consommation de certaines drogues, comme le cannabis. C’est l’avis de Jorge Brito (RD), qui est « un consommateur de cannabis médical en gouttes de CBD pour pouvoir dormir sans douleur ».

Après avoir présenté son certificat médical, il a déclaré qu’il n’était pas en infraction avec la loi, mais il a voulu envoyer un message à ceux qui considèrent cet usage comme un crime : « Il n’y a rien de plus brutal, mais en même temps ignorant, parce que les preuves scientifiques et la douleur de beaucoup de personnes et de familles méritent d’être soutenues et de ne pas aller en prison ».

Le député Juan Antonio Coloma, qui a été à l’origine de cette loi – et auparavant de l’inclusion du dépistage des drogues dans le budget de la République – a indiqué que « tous les députés de l’UDI qui ont fait le test sont négatifs ». Pour obtenir le résultat inverse, c’est-à-dire pour avoir enfreint le règlement, les députés doivent avoir été contrôlés positifs à un médicament sans présenter de certificat ou ne pas avoir subi le test. Dans les deux cas, les députés seront déférés devant la commission d’éthique, mais ce n’est que dans le premier cas que leur compte bancaire sera ouvert, bien que, selon des sources officieuses, il n’y en ait aucun. Un cas particulier connu jusqu’à présent est celui d’Emilia Schneider (Comunes).

Le jour du tirage au sort des 78 premiers députés à passer le test, elle a avoué qu’elle consommait du cannabis à titre récréatif, mais ce jour-là, elle a obtenu un résultat négatif, car, selon elle, « en plus d’avoir présenté un certificat pour usage médical, le test détecte la consommation problématique de substances ».

Les autres députés qui ont souhaité présenter volontairement leurs résultats – aucun d’entre eux n’est en infraction – sont Rubén Oyarzo et Enrique Lee du groupe PDG ; Sofía Cid, Camila Flores, Sara Concha et Frank Sauerbaum du groupe RN ; Jorge Guzmán, Hotuiti Teao et Christian Matheson d’Evópoli ; Felipe Camaño (DC) ; José Carlos Meza et Agustín Romero du parti républicain.

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