Samedi 24 septembre 2022 ((rezonodwes.com))–
Il revient désormais aux acteurs haïtiens de dégager entre eux une solution pour sortir le pays de cette crise « préfabriquée » par l’international et ses amis du régime criminel PHTK, toute version confondue, a confié l’analyste politique et directeur d’organisme de droits humains, Dr. Josué Renaud.
Plus loin, un groupe d’intellectuels haïtiens dont le professeur Josué Mérilien, a averti les Nations-Unies que « l’option des bottes militaires, ne viendra pas résorber la crise », bien au contraire « contribuerait à l’empirer ».
Le président Luis Abinader, croyant au miracle divin, a demandé à Dieu et à la Vierge de la Miséricorde de l’accompagner dans la reconstruction des maisons des familles et des zones touchées par l’ouragan Fiona lors de son passage dans le pays.
Contrairement au président dominicain qui place sa foi en la Sainte-Vierge pour « l’aider à réparer les dommages causés par le passage de l’ouragan Fiona« , les haïtiens – yo janbe lari pou kont yo depi 1804 – savent exactement ce qu’ils veulent. « Ce que nous réclamons, ce n’est pas l’envoi d’une mission militaire mais plutôt la mise en place d’une commission d’enquête indépendante chargée d’évaluer les résultats concrets des différentes missions onusiennes déjà envoyées sur le terrain et en particulier la dernière en date, le BINUH, dirigée par votre représentante douée d’un cynisme incomparable, Helen M. Lalime« .
« Votre représentante spéciale en Haïti, Mme Helen M. Lalime, chargée de vous informer, ne vous a-t-elle pas insuffisamment informé ou tout simplement mal informé à propos de ce qui se passe véritablement en Haïti ?« , se questionnent Camille Charlmers, Oxygène David dans une lettre ouverte adressée au Secrétaire général des Nations-Unies, Antonio Guterres.
Par ailleurs, Luis Abinader qui sollicite de l’aide du monde des « invisibles », croyance oblige, parlant au nom des descendants de Dessalines, a indiqué qu’ « Haïti a demandé une coopération pour améliorer la sécurité de certaines infrastructures critiques, notamment ses ports et aéroports. Que l’OEA, en collaboration avec les pays membres et l’ONU, coordonne la formation, l’éducation et l’approvisionnement contrôlé des forces de sécurité publique, c’est-à-dire la police nationale haïtienne« .
Même son de cloche enregistré du côté de M. Brian Nichols du Département d’Etat américain. « L’administration Biden s’attend à une adoption rapide de la résolution de l’ONU ». Et si l’envoi de ces troupes ferait plus de bien à PHTK que la majorité du peuple haïtien car les gangs sont téléguidés de loin par un remote control et nous voulons pour preuve, Dr. Claude Joseph dont le nom se retrouve sur la fameuse liste de M. Luis Abinader comme « chef de gang ou supporteur de gang« .
